Mon petit chat…
Photo/Gilles Dallière
Mon petit chat, je ne t’aurai plus dans mes pattes. J’aimais tellement cela. Te savoir à côté. Toujours là. Je n’aurai plus ton écho. Je n’aurai plus ta joie intérieure, ni ta voix, ni tes appels à l’aide. Je suis tellement heureux d’avoir passé tellement de temps avec toi. À quoi vais-je servir maintenant ?
Cet été, tu m’avais demandé quel âge tu avais, et je t’ai répondu que tu aurais 93 ans le 28 novembre. Je te rassure mon petit chat, tu ne les auras jamais.
Je vais me permettre de reprendre les mots de Philippe Claudel, pour toi…
« La mer qui joue à deux pas son tambourin de gris, le sel, le vent t’accompagne ».
Ceux de Jean Cocteau …
« Le vrai tombeau des morts, c’est le cœur des vivants ».
Tu me disais toujours, quand je partais « on ne laisse pas son petit chat tout seul ».
Aujourd’hui, Maman c’est moi qui suis seul.
Je t’embrasse comme je t’aime, très très fort.