D’DAYS : UN ANGE PASSE.

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Hier, sous une pluie battante, au musée des Arts Décoratifs, René-Jacques Mayer lançait le Festival du Design Grand Paris sous le thème « r/evolution ».
70 lieux, 7 musées, 4 zones à parcourir, s’exposent du 30 mai au 5 juin 2016 autour du design dans toute sa diversité.
Au centre du salon 1900, au cœur de l’invasion contemporaine des Arts Décoratifs j’ai découvert la plateforme du design et des savoir-faire du Japon. Dans une scénographie orchestrée par François Azambourg et Jean Desproges, Sylvie Chevallier, (ORIENTED), nous invite à expérimenter la passion qu’elle met à orienter le fruit d’un travail entre de jeunes designers japonais et un savoir-faire ancestral. Mis à part les recherches de François Azambourg à la villa Kujoyama autour du copeau de bois et sorti du design architectural des fondateurs d’Architect Taitan, je me suis retrouvé en état de grâce devant l’œuvre de Fuku Fukumoto. Un jeu constant entre le charnel et le spirituel, la brillance et la dureté, la technique et l’improvisation qui préside la naissance des formes échafaudées de ses porcelaines. Une transparence insolente et envoûtante.
Design is yours.

http://www.orient-ed.com
http://www.gallery-sokyo.jp
http://www.ddays.net

Céramique

D’DAYS : UN ANGE PASSE.

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Milan 2016, Romeo Sozzi : Arrêt sur image.

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Photo/Jo Pauwels

Le même soir du 13 avril 2016 (le chiffre porte bonheur), le « mâle aimé » du design présente sa collection « Night Tales » via Bagutta à Milan et en même temps alors qu’il souhaite « Kalì Nikta » au monde « del mobile », on le retrouve Galleria Vittorio Emanuele chez Rizzoli, romanesque, au bras de Silvia Nani et de Francesco Morace pour fêter comme il sait le faire, la sortie du livre, « Romeo Sozzi & Promemoria ». Un monde d’images, et j’en fais partie, riche, présenté dans un écrin que Prince aurait aimé ouvrir. Un « livre d’art » qui raconte à travers les mots choisis et décomplexés de Pierre Léonforte, la vie d’un homme qui ne se consacre qu’à son travail. Un homme du luxe, épicurien, moderne et raffiné. Un homme simple et sophistiqué, à la recherche d’une liberté qu’il n’a peut-être pas encore trouvée. Un homme qui partage sa vie entre son entreprise, « Promemoria », son appartement à Milan, et sa villa au bord du lac de Côme, plantée au beau milieu d’un jardin italien fait de graminées et d’essences exotiques. Son originalité vient de sa création, il aime la matière et de cette liberté se dégage une palette de couleurs qui parfois claquent comme les couleurs d’un drapeau. Son secret, ce sont ses passions. Rien n’est pire que le silence et si ses enfants incarnent la réflexion, le rire et le mouvement, il aime les femmes parce qu’il les trouve bien plus intéressantes que les hommes. La vitesse pour ne pas oublier le passé et s’efforcer de le transmettre. Les voyages ; aller-retour entre son métier, sa vie et ses démons. Son chien « Gin » et l’incontournable Dry-Martini. Il collectionne tout, jusqu’aux grenouilles. Il loge à la Scala, dévore les livres, dessine les lignes et les courbes de ses créations et leurs nombreux détails sur ses petits cahiers collector qui font que dans le monde du design il est une exception. Dans cet univers, entre « violence et passion » Romeo Sozzi avec la rare complicité de ses trois fils, Stefano, Davide et Paolo multiplie les atmosphères et les perspectives à la recherche de la perfection.

ROMEO SOZZI & PROMEMORIA
La manifattura dei sogni
De Pierre Léonforte
284 pages – 24×31 cm
€ 75,00
Editeur: Rizzoli
http://www.rizzoli.eu
http://www.promemoria.com

Clichés/livres

Milan 2016, Romeo Sozzi : Arrêt sur image.

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Carrelage "Puzzle", Barber& Osgerby, Mutina.jpeg

Carrelage « Puzzle », Barber& Osgerby, Mutina.

Milan 2016 … Plein la vue

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« Credenza », Patricia Urquiola et Federico Pepe, Spazio Pontaccio.

Milan c’est bien transformé en capitale mondiale du design pour la 55ème édition du « Salone Del Mobile ». Une aventure structurelle aux multiples visages qui fait appel à un nouveau rapport du spectateur à l’objet, à l’espace de l’œuvre et à l’environnement. Les matériaux foisonnent, le geste se fait libérateur, les structures sont puissantes et linéaires. On y trouve de la pureté, l’infinie variation des formes, de l’audace, de la sobriété et l’insolite.

Service de table, Tomas Alonso, Ateliers Swarovski.

Table basse « Niobe », Federica Capitani,Zanotta.

Tapis « Malmaison », Christian Lacroix Maison, Moooi.

Console « Layers », Nendo, Glas Italia.

Vases, Andrea Branzi, Clio Calvi Rudy Volpi Galleria.

Tables « Capilano », Luca Nichetto, Arflex

Mosaique, Studio Job, Bisazza.

Instalation de 50 « Mangas chairs », Nendo

Poteries de Sebastian Hercher, Ames.

« Ligomancer »,  Livio Ballabio, JCP.

Instalation « Light & Shadow », Nendo, Marsotto Edizioni

« The Shit Museum », Merdacotta

Polar Byzantine Series, Klaus Haapaniemi, Moooi

Miroirs, trois couleurs , Anderssen & Voll, Muuto.

« Rivo », Emmanuel Babled, Alfa Marmi

Suspension, reproduction de la coupole de la Basilique Saint Pierre de Rome, Studio AmeBE

« Urban collection », Hangar Design Group, Acera.

Miroir « Chimmer », Patricia Urquiola, Glas Italia

Lampe « Serena », Patricia Urquiola, Flos

Miroirs « Drift », Fernando Mastrangelo

Console « Solometallo », Nikita Bettoni, De Castelli

« Bowl » Nicolas Schuybroek, When Objects Work

suspension de Maarten de Ceulaer, Nilufar

« Le roi soleil », »New Antique Table », Marcel Wanders, Baccarat.

Mise en scène, Ferruccio Laviani, Foscarini.

Le monde onirique de David/Nicolas, Moooi

Accessoires de table, Vincent Van Duysen, when Objects Work.

« Levity pendant Lights », Joel & Kate Booy, Studio Truly Truly.

« Alba », carafes et verres de Joe Doucet, Nude glass

Rangement « Coin « , Ferruccio Laviani, Emmemobili

Suspension « Candy » les frères Campana, Lasvit.

Tapis « Firenze », Sebastiano Tosi + Lapo Ciatti, Opinion Ciatti

Applique « Circuit », Apparatus Studio

Lampe de table « Extra », Michael Anastassiades, Flos

Détail du tabouret « Maruta », Shinya Yoshida Design

Clichés/design

Milan 2016 … Plein la vue

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Milan 2016 : digne des mille et une nuits.

Pendant ce mois d’avril, à la foire de Milan, je n’ai pas uniquement marché sur un tapis rouge déroulé pour nous tous. Je me suis déchaussé sur les lignes graphiques et organiques de ces tapis d’une franchise de couleurs digne des mille et une nuits.

Tapis « Acqua Alta » de Zanellato/Bortotto pour Rubelli.
http://www.cc-tapis.com
Tapis « Octocorallia » de Kustaa Saksi.
http://www.moooicarpets.com
Tapis « Thanks a brunch » de Studio Job.
http://www.nodusrug.it
Tapis « Lattice » de Ronan & Erwan Bouroullec.
http://www.nanimarquina.com
Tapis « Isola » de Joe Colombo.
http://www.amini.it
Tapis de Dimorestudio.
http://www.golran.com
Tapis « Gurkha » de Alessandro Mendiai.
http://www.fragilemilano.com
Tapis « Topographie Imaginaire » de Matali Crasset.
http://www.nodusrug.it
Tapis « Credenza » de Patricia Urquiola et Federico Pepe.
http://www.cc-tapis.com
Tapis « Kurukuru » de A+A Cooren.
http://www.chevalier-edition.com

Clichés/design

Milan 2016 : digne des mille et une nuits.

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