Clichés/citations

L’ami de la lumière

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Cet après-midi, j’ai croisé l’indien Yaseen Khan, le peintre de la spiritualité. Il impose toujours sa nonchalance et son élégance, tout de blanc vêtu, sur les trottoirs de Saint Germain des Prés. Il marche de façon singulière dans un vase clos au milieu des passants. La foule est son paysage, elle est l’acteur de toute chose et depuis toujours il s’y mêle, il l’analyse. On ne sait pas de quoi il vit. Il vit dans une histoire d’autrefois et d’aujourd’hui, beau, fascinant. Tous les parisiens le connaissent, au point que je me demande quelquefois s’il ne constitue pas ce ciment invisible qui fait de Saint Germain des Prés un lieu unique.

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Sans ambition particulière, j’ai toujours aimé photographier les portes, les seuils, les passages étroits, ceux qui sont obscurs, mais à travers lesquels on rejoint la lumière. j’ai simplement cherché à réussir ma vie avec une inflexible énergie.
Ce qui me frappe chez les femmes et les hommes de mon entourage, c’est cette passion à vouloir détruire au-delà de toute espérance dans cette quête du futur. Le contraste entre l’échec et un prodigieux succès.
La vie doit être vive, colorée, pleine d’intérêt et d’émotions. Je trouve le monde froid, cruel, méchant, où plus rien n’est respecté, comme si passer d’un lieu à l’autre était un événement insensé, fortuit, presque une perte de temps, un morceau de vie sans saveur. Aujourd’hui, je sais ce que signifie franchir une porte, la porte du couloir de la clinique, je sais que cette porte, que l’on doit passer et dont on ne voit pas grand-chose en général est une porte qui dessine le destin. Quand cette porte se referme tout est blanc. Aujourd’hui d’autres portes vont s’ouvrir. Si je rentre ici, je serais massacré. Si je rentre là je saurais tout, si je passe celle-ci, je me sentirais seul. Si j’entre doucement, j’oublierais tout. Pour comprendre comment on peut photographier une porte, et pour comprendre aussi comment on peut comprendre une porte, il faut photographier des portes : pas toutes, bien sûr, seulement celles par où j’aimerais bien passer. j’ai refoulé aussi beaucoup de portes comme si elles n’existaient pas, comme si je pensais ne jamais avoir à les franchir. Maintenant il va falloir en ouvrir beaucoup d’autres.

Clichés/tendances

Une rentrée sanglante

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Azzedine Alaïa au Musée Galliera du 28 septembre au 26 janvier 2014.

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Photo/Patrick Demarchelier

Pour fêter sa réouverture, le musée Galliera consacre sa première exposition à la rétrospective du célèbre couturier tunisien. Plus qu’un simple couturier, Azzedine Alaïa maîtrise l’art du style et du corps à la perfection. En inventant de nouvelles morphologies par le simple jeu de coutures complexes, Alaïa est devenu le couturier d’une œuvre qui traverse le temps. Naomi Campbell, Linda Evangelista ou encore Yasmin Le Bon sont quelques unes des mannequins qu’il a su sublimer avec brio. Dans une scénographie signée Martin Szekely, plus de 70 créations dévoileront les talents de ces créateurs peu connus du grand public.
Commissaire : Olivier Saillard, directeur du Palais Galliera
Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris
10, avenue Pierre Ier de Serbie, Paris 16e – Tél : 01 56 52 86 00
Metro Iena ou Alma Marceau / Bus 32, 63, 72, 82, 92
Horaires d’ouverture :
Du mardi au dimanche, de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h
Fermeture le lundi et les jours fériés

Clichés/expositions

À ne pas rater

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Clichés/citations

La sagesse

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En chine, il est établi que seule l’Harmonie entre l’Humain et la Nature permettrait d’accéder à la Sagesse, et c’est en plaçant son cœur et son esprit, le Tao, c’est-à-dire dans la même voie que la Nature que l’on peut trouver la Sagesse. Le taoïsme est une philosophie de vie qui s’intéresse principalement à ce qui lie l’Humain à l’Univers. Le taoïste se doit d’être modeste par rapport à l’univers, à la nature et ce qu’elle impose. Il doit s’y soumettre pour trouver son salut et son bonheur.L’univers est en perpétuelle évolution et celle-ci se fait par cycles : Dans la Nature, il n’y a que le changement qui est permanent. Pour le taoïste, tout n’est que recommencement sans fin. L’ignorance est à l’origine du mal-être spirituel de l’homme. Il n’est donc pas coupable de ses erreurs. Pour « trouver la Voie », un des moyens possible est l’utilisation des paradoxes.« C’est en ne sachant pas qu’on sait », « La faiblesse est plus forte que la force »… Le but de ces paradoxes est de perturber le cerveau, de briser la pensée conventionnelle,l’éducation reçue, l’instruction inculquée. C’est à chacun de travailler avec ses outils, à chacun de faire le chemin, dans l’expérience concrète. Le Yin et le Yang incarnent les qualités passives et actives des phénomènes. La colère est l’ennemi public numéro 1 mais dessous il y a toujours de la peur. En fait, sous toutes les émotions, il y a de la peur, souvent, la peur de ne pas être aimé. Pour surmonter nos peurs, nous fixons des cadres qui nous paralysent. De ce fait, nous détestons le changement. Quand je suis malade la question est : « Quel changement est-ce que je n’accepte pas en ce moment ? » . Il faut régulièrement casser les habitudes dans lesquelles on vit pour recommencer autrement. Il en va de même pour les relations humaines. Provoquer les changements, c’est un entraînement à l’adaptation. Chaque humain est responsable de son existence, de son développement affectif, social, spirituel et de sa santé. Toutes mes paroles, tous mes actes ont des conséquences, ma responsabilité est donc grande, je dois faire attention à tout ce que je fais et à tout ce que je dis.
Sourire c’est important.

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Clichés/design

Silvera lance sa « Capsule » design avenue Kleber

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À l’occasion de Paris Design Week, du 9 au 15 septembre 2013, Silvera nous invite à l’inauguration de son premier espace « Capsule » entièrement dédié à l’éditeur danois Republic of Fritz Hansen. Le fauteuil « RO », deuxième création du designer fantaisiste espagnol, Jaime Hayón, en sera la vedette. Présenté au dernier salon du meuble de Milan, il a assuré son succès. Enveloppant et très ergonomique il se compose d’une coque et de coussins tapissés de tissu, dans neuf couleurs. Son piètement est en aluminium brossé munis de patin en nylon. Ses dimensions en font un fauteuil confortable : 113H x 80l x 97cm de P (à partir de 2320€, chez Silvera Kleber).
Une signature unique et singulière.
http://www.silvera.fr
http://www.fritzhansen.com
http://www.hayonstudio.com

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Clichés/design

360°

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Clichés/photos, Clichés/voyage

Un été sur la côte Basque

Le Carlton à Biarritz

Le Carlton à Biarritz


Photo/Gilles Dallière, Biarritz

Ce matin là, pas un bruit n’accompagnait ma marche dans l’escalier du Carlton à Biarritz. L’espace est tellement grand que Les rayons du soleil ne traversent même pas la verrière, ils laissent simplement une trace sur la rampe sculptée en fer forgé. il m’a suffit de capter ces lignes, de fixer ce noir qui révèle la beauté de cette architecture du Second Empire, de m’abstraire de la réalité pour mieux l’observer, à la poursuite d’une impératrice en exil.

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Clichés/expositions, Clichés/photos

COMPLÉMENT D’OBJET

À la VOZ’ galerie, du 4 octobre au 30 novembre 2013, sept artistes s’approprient la nature morte.

DAVID EMITT ADAMS, met en boîte le désert américain. Petites révélations sur la lumière et la photographie qui transfigurent l’objet trouvé et fantasmé. Il devient le documentaire fictionnelle d’un paysage en péril.
Les cyanotypes d’ALEXANDRE HAMILTON, immortalisent des scènes, fixent des ombres et des courbes dans une fantasmagorie monochrome au coeur des Highlands.
C’est l’imagerie médicale qui fait l’oeuvre de CAÏ HONGSHUO, l’occasion de découvrir une écriture surnaturelle.
PHILIPPE KOHN fixe la trace de ses désirs sur des tirages argentiques artisanaux sur un papier cartoline, une manière d’exorciser à la fois la nostalgie et l’imaginaire.
Les installations photographiques d’IRIS LEGENDRE portent sur le réel un regard plus aigu, des natures-mortes au sens premier du terme.
Les tirages numériques par impression pigmentaire de SEBASTIEN REDON-LÉVIGNE paralysent l’objet, à la recherche de la lumière et du cadrage qui révéleront l’étrangeté d’un monde d’une extrême sensibilité.
Les tirages au platine sur papier artisanal japonais de RYUJI TAIRA ne sont pas neutres, comme des pastels insaisissables, au gré d’une temporalité différente, il nous offre des nuances presque éphémères, la grâce de sa rêverie.

VOZ’ galerie
41 rue de l’est
92100 Boulogne-Billancourt
TEL. +33 1 41 31 40 55
http://www.vozgalerie.com

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Clichés/photos

Le ciel est plus bleu à Nice

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