Abandonner tout.
Photo/Gilles Dallière/Paris
Le temps s’écoule. Le froid me réchauffe. Tes sourires se sont agglomérés dans ce moule de ta main et ta mort protège mon cœur endormi. J’y accrocherais, le jour de l’an, une branche d’étoiles.
Abandonner tout.
Photo/Gilles Dallière/Paris
Le temps s’écoule. Le froid me réchauffe. Tes sourires se sont agglomérés dans ce moule de ta main et ta mort protège mon cœur endormi. J’y accrocherais, le jour de l’an, une branche d’étoiles.
Chère Maman…
Chère Maman, mon petit chat, j’aimais te faire poser, et même si tu bougeais tout le temps, ce jour-là, tu m’as donné du bonheur. J’ai saisi les passions qui marquaient ton beau visage. Ton regard vert voltige sur les fatigues de ton âge. Ton sourire escroque ta solitude. Ta mémoire était devenue aussi distante qu’une déesse et tu as pris le parti de t’en foutre.
Tu t’es mise à planer sur la vie avec drôlerie et élégance. Tu as fumé jusqu’au bout, beaucoup. Tu as picolé, un peu, pour rire, inconsciente du mal qui te rongeait. Tu as surtout été une femme de caractère, ouverte, honnête, insoumise, magnétique, brillante et belle à en crever. Comme tu vas me manquer…