Tapis rouge…

À travers la fenêtre de l’atelier, port du masque et passe sanitaire obligatoire, je me suis mis à aimer ce béton corrodé, ces lignes géométriques où s’attarde la lumière des ombres, le store blanc baissé, la poussière du soleil sur les meubles et les luminaires des années 1930-1950 superbement restaurés. J’aime l’élégance de l’ordonnance des bâtiments posés en carré autour de la cour d’honneur fermée par une colonnade, le tapis rouge d’Emmanuel Macron, les variations de textures, les couleurs d’agrégats et les badigeons colorés. Le clou de la visite : le drap mortuaire du retour des cendres de Napoléon Ier en 1848. C’est aussi ça le Mobilier National.