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Une classique envolée

Milan 2005 Gilles Dallière
Photo/Gilles Dallière, Milan 2005
Il règne dans cet escalier un solennel silence, impressionnant. Ce palazzo est mystérieusement oppressant, comme s’il renfermait des secrets. Le décor est splendide, le silence me trouble, c’est le silence de toutes les solitudes. Cette harmonie secrète qui mène à l’indolence, vous donne l’envie de laisser le temps couler et d’observer ces marches dont la hauteur est diminuée afin de rendre plus solennelle l’ascension depuis l’entrée du palais jusqu’au galeries ouvertes sur la cour. Une visite que je fais chaque année, symbole de l’ascension vers la connaissance.

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Pour épater la galerie


Cendrine Dominguez et sa fille Léa collaborent avec Deshoulières. Une invitation aux voyages entre Asie et Californie. Lorraine Dauchez chez Arteum participe au lancement de cette collection et expose depuis 2008 les expériences photographiques de Léa Dominguez. L’artiste déambule seule aux quatre coins du monde à la recherche d’images souvent mélancoliques. Sa signature est singulière. Je préfère les assiettes représentant la Californie, on y sent une préoccupation très honorable d’échapper au goût des gens du monde, tout y est pastellisé comme si le temps s’y était arrêté. L’histoire s’invente, se découvre au fur et à mesure. A nous de dresser la table, d’en suivre le fil, l’ensemble est magnifique. Une belle histoire de créativité mère-fille qui donne naissance à une collection originale et très arty.
A table, l’art est à nous.
http://www.arteum.com

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Archiportrait Tadao Ando de Federico Babina
Illustration/Federico Babina

« Peut-être sera-t-il possible de réaliser ce rêve ultime : réunir l’humanité entière en une seule communauté. Cependant, avant cela, la science n’aura-t-elle pas définitivement échappé au contrôle de l’homme ? »

Tadao Ando

Clichés/citations

Archiportrait : Tadao Ando

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Clichés/photos

L’architecture de l’urbanisme

Firminy  Le Corbusier Gilles Dallière
Photo/Gilles Dallière, Firminy
Le site Le Corbusier de Firminy, dans la Loire a été construit par Édouard Charles Jeanneret ( mais il a fait quoi Le Corbusier). C’est en 2003 que les travaux de l’église reprirent après 30 ans d’arrêt. L’ouvrage fut inauguré en 2006 pour la première biennale du design à Saint Étienne. Quelle souvenir, devant l’extase des journalistes face aux HLM de mon enfance, crées pour les mineurs et les ouvriers des usines de métallurgie, tout comme le stade municipal. Aujourd’hui, l’église Saint Pierre est classée monument historique. Le béton sert surtout à témoigner de l’oeuvre architecturale de « Le Corbusier ». C’est la lumière qui pénètre dans l’église par ces orifices géométriques rouges, jaunes, verts, bleus qui dessinent la constellation d’Orion qui me fascine toujours. Cette architecture est puissante et Jeanneret, l’éternel maître d’oeuvre de ce mouvement moderne, il faut lui rendre hommage.

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Céramique, Clichés/design, Clichés/tendances

Il faut que ça brille

La tendance est à l’or, au cuivre et à l’argent, ils brillent de tous leurs éclats. Avec élégance Toni Grilo signe la table d’appoint « Vibe », une vibration en trois cercles concentriques, acier, inox et finition Titanium, dimensions Ø 58 × H 55cm, ainsi que des nouvelles finitions pour la chaise « Line » en acier poli, finition or et la table « Mousse », une petite agglomération de métal poli pour une table d’appoint en acier finition cuivre. Riluc est un fabricant portugais au très haut savoir-faire en matière de métal utilisé comme fil rouge pour l’ensemble de sa collection. Le résultat est une gamme à l’image extrêmement forte. Le designer et directeur artistique franco-portugais donne ici la pleine mesure de son design direct, franc et massif, à la limite de l’épure.
http://www.tonigrilo.com
http://www.riluc.com

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Archiportrait le Corbusier
Illustration/Federico Babina

“L’architecture n’a rien à voir avec les « styles ». Les Louis XV, XVI, XIV ou le Gothique, sont à l’architecture ce qu’est une plume sur la tête d’une femme ; c’est parfois joli, mais pas toujours et rien de plus.”

Le Corbusier

Clichés/citations

Archiportrait : Le Corbusier

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Céramique

À livre ouvert


Il y a beaucoup de poésie qui se dégage de ce luminaire. « Lumio » est l’une des nombreuses très bonnes découvertes de l’exposition “American Design in Paris” imaginée par Jacques Barret (Galerie Triode) cette année au Mona Bismarck American Center. Conçue par l’architecte Max Gunawan, Lumio est un luminaire nomade, rechargeable entre lampion urbain et livre ouvert. Equipé de LED haute qualité et d’un systeme d’aimants, dedans comme à l’extérieur, Lumio se plug partout et permet une variété infinie de configurations. Ne ratez pas la vidéo, c’est sûr je craque.

http://www.triodedesign.com
http://www.hellolumio.com

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Clichés/expositions

« Taken at the F(l)ood »

D'DAYS14-BoffiParis6©LouisTeranFin des D’Days, que j’ai fait en catastrophe à mon retour de Moscou. J’ai adoré l’idée de Laurent Denize d’Estrées et de Marc Bretillot, L’histoire de ce déjeuner éphémère sur la plage de Berck. Une installation qui suit le cours d’un cycle de marée. Avec la complicité du chef Alexandre Gauthier et du réalisateur photographe Louis Teran, je pense qu’on aurait aimer partager l’histoire, à voir la façon dont ils se sont régalés. Chez Boffi, nous n’avons malheureusement pas casser la croûte au grand large, nous avons été les spectateurs de cette aventure qui montre des outils-coquillages, des planches à découper cramées et d’étrange fantômes-homards. Le chef Alexandre Gauthier nous fait découvrir son premier livre – hommage à son territoire – le Nord – et à sa cuisine incarnée, celle du restaurant familial La grenouillère (éditions de La Martinière – mai 2014). Un moment magique.


http://www.boffi-cuisines.com
http://www.editionsdelamartiniere.fr

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Archiportrait Federico Babina
Illustration/federico Babina

« Même une pièce qui doit être obscure a besoin au moins d’une petite fente pour qu’on se rende compte de son obscurité. Mais les architectes qui aujourd’hui dessinent des pièces ont oublié leur foi en la lumière naturelle. Assujettis à la facilité d’un interrupteur, ils se contentent d’une lumière statique et oublient les qualités infinies de la lumière naturelle grâce à laquelle une pièce est différente à chaque seconde de la journée. »

Clichés/citations

Archiportrait : Louis Kahn

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« Daphnis et Chloé » : le nouveau ballet audacieux de Benjamin Millepied


Loin de l’anniversaire des puces du design, de la présentation de la nouvelle collection du Conran Shop, j’ai passé une très belle soirée à l’opéra Bastille. C’est assez rare pour le souligner. Je ne parlerais pas du premier ballet, « Le palais de cristal », créé par George Balanchine en 1947, mais de « Daphnis et Chloé », dont la chorégraphie est signée de Benjamin Millepied. Il s’empare de la totalité de la symphonie de Ravel avec la complicité de Daniel Buren à la scénographie (Clin d’oeil, on démarre par un rideau rayé noir et blanc), et de Philippe Jordan à la direction de ce chef d’œuvre musical, (une émouvante découverte). Avec ce ballet, Millepied remporte son défi : embarquer le public ravi dans une chorégraphie en parfaite harmonie avec la sublime partition de Ravel pour choeur et orchestre. Reste la direction de Philippe Jordan, qui engagé très sincèrement dans l’entreprise, donne une force inaccoutumée à cette oeuvre. Millepied a la chance de compter sur des interprètes magnifiques. Aurélie Dupont est la grâce, Hervé Moreau a une stature antique. le couple Eleonora Abbagnato-Alessio Carbone est superbe, tandis que François Alu s’affirme comme l’une des personnalités les plus fortes de la nouvelle vague, avec ses bonds et ses pirouettes qui font sursauter le public.
http://www.operadeparis.fr

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