Clichés/tendances

Star Wars VII – The Force Awakens

10 ans plus tard, la Force reprend enfin du service !
Disney a fait l’une des ses plus belles affaires en rachetant les droits d’exploitation de Star Wars à George Lucas. Une nouvelle trilogie à peine annoncée, il aura tout de même fallu attendre de longs mois avant de découvrir les premières images du film de J.J. Abrams qui promet de renouer avec les plus vieux fans en faisant revenir sur le devant de la scène Luke Skywalker (Mark Hamill), Han Solo (Harrison Ford) et Leia (Carrie Fisher). Patience The Force Awakens ne sort que le 18 décembre 2015, mais voilà 88 secondes Qui font remonter un vent de nostalgie et quelques larmes aux yeux. J’en ai froid dans le dos.
On ira ensemble ?

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Clichés/photos

Un talent affolant

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La Maison européenne de la photographie présente De faux horizons, une large exposition consacrée au dernier opus de l’espagnol Alberto Garcia-Alix, à la frontière du rêve et de l’abstrait.

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Format carré, noir et blanc, la forme reste pure dans cette déambulation au cœur « d’une vie d’inquiétude et d’angoisse ». Qu’il photographie la ville ou ses natures mortes, tout n’est que jeux d’ombre et de lumière, au point de frôler parfois l’abstraction.

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Pourtant, il n’est nullement question de désincarnation ici. Ville ou oiseau, tout est personnifié dans ses légendes éloquentes où surgit toujours la poésie. Un dos tatoué et scarifié devient Cicatrices d’un ange, et des murs qui se dressent dans le ciel sont tour à tour une Ville oubliée par elle-même ou Pas de concierge ni de voisin. Ces mots qui se posent sur les photographies sont bien la porte d’entrée dans l’intimité du monde mélancolique de Garcia-Alix. L’abstraction ne dure pas là où le photographe se fait narrateur.

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Au milieu d’une salle réservée aux portraits, les regards des sujets sont tellement intenses qu’on navigue constamment entre un sentiment de connivence avec eux et la sensation dérangeante de se faire interpeller par chacun de ces personnages atypiques. Pour nous dire quoi ? Ce que les yeux ont à dire. Le titre du portrait d’une corneille dont les yeux disparaissent dans le noir de son plumage. De quoi méditer sur notre aveuglement à voir de faux horizons.

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Mais Garcia-Alix est toujours sur le fil, à la frontière entre rêve et réalité, entre tristesse et ironie. De faux horizons, le titre de l’exposition, laisse songeur face à la sincérité des postures. Prenez cet Autoportrait caché dans ma peur où le soleil découpe la silhouette de l’homme derrière des canisses. Quelle est cette peur qu’il avoue si frontalement à son public ?

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De faux horizons, Alberto Garcia-Alix
Jusqu’au 25 janvier 2015
Dans le cadre du Mois de la Photo
Maison européenne de la photographie
5-7 rue de Fourcy, 75004 Paris
Du mercredi au dimanche, de 11h à 19h45.
Entrée : 8 € ; tarif réduit : 4,5 €
Entrée libre le mercredi de 17h à 20h

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Céramique, Clichés/expositions

Les silences de Marco Tirelli

Marco Tirelli
Marco Tirelli, Untitled, 2014, Mixed media on wooden panel, 150 x 150 cm

Marco Tirelli, né à Rome en 1956, fait partie de la Nouvelle Ecole Romaine et développe depuis les années 70 un travail pictural qui s’inscrit dans une tradition dite métaphysique. Il capture non seulement une dimension architecturale phénoménale mais aussi le sens du mystère par son jeu de nuances. Il nous invite à entrer dans un espace de transition architecturale d’une perfection formelle où rien n’a lieu, le temps est simplement suspendu entre des formes géométriques qui vibrent de l’ombre vers la lumière. A travers une fenêtre, Le regard cherche a transpercé l’obscurité d’un paysage invisible dans la nuit, la limite entre ce qui apparait et ce qui disparait. Ses gris, ses noirs, ses blancs, en pointillisme, créent un effet monochromatique singulier qui lui est propre. Marco Tirelli s’invente un univers très personnel, aussi imaginatif que poétique.

Marco Tirelli
du 4 décembre 2014 au 1er février 2015
Axel Vervoordt Gallery
Vlaeykensgang Oude Koornmarkt 16 2000 Antwerp +32 477 88 80 60 info@axelvervoordtgallery.com
http://www.axel-vervoordt.com

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Clichés/design

En mode dripping

Holy Stools / Limited run for Gallery S. Bensimon, Paris, September 2014
François Chambard a fondé l’atelier UM Project à Brooklyn à New York City en 2004. UM pour Users and Makers (“utilisateurs et fabricants”) est né du désir de créer de ses propres mains des objets usuels sans renoncer aux apports de la technologie. Ultra graphique, « Holy Stools » est une collection spéciale de 20 tabourets en exclusivité pour la Gallery S. Bensimon. Les couleurs sont toniques et vivantes, le résultat est élégant et intelligent, faisant dialoguer avec aisance un artisanat industriel à une sensibilité ultra moderne. L’envie : un petit meuble ludique réfléchi qui fait qu’il devient tout aussi gratifiant dans une maison qu’une oeuvre d’art.

http://www.gallerybensimon.com

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Céramique, Clichés/voyage

l’ultra tango de Luizo Vega

Tango

Yesterday au centre Pompidou, the performance found its inspiration between two main sources: Buenos Aires’ tango at the time when it was danced amongst men, (je veux y aller) and the representation of the biblical tale of the Brothers Cain and Abel (ça me rappelle quelqu’un). The movie matches tango’s passion and intuitive domination, following gradually the protagonists towards a real violent climax.
très fort.

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Clichés/collection

Le verre : une lumière dansante pour les tables de fête


Photo/Lucía Morate Benito

Recevoir est un art qui se prépare en privé et se joue en public. Bien sûr, à cette occasion, la table doit être décorée. Ces verres donnent le ton pour une table basée sur la transparence et la pureté des formes. Ce qu’il y a d’extraordinaire dans cette rare suite de verres en cristal taillé bleu-cobalt, jaune et blanc transparent, c’est le dessin. Sur la paraison la couleur donne de la vivacité mais la jambe formée de carrés pleins et vides alternés est vraiment spectaculaire. Otto Prutscher (1880 – 1949) a créé ces verres en 1907 à Vienne en plein Art Nouveau. Aujourd’hui on les trouve dans des salles de ventes et vous pouvez être sûr que le prix vaut toute l’élégance de la forme restée en état de grâce.
http://www.artnet.fr

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Clichés/expositions, Clichés/photos

L’ éphémère évanescence de Byung-Hun Min

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Byung-Hun Min a toujours privilégié le noir et blanc et souvent choisi pour épreuve un format modeste. Il entretient une relation intime avec l’image, en saisit la finesse et les détails. Le papier velouté concoure à la création d’une oeuvre poétique et raffinée tellement proche de l’aquarelle qu’on reste perplexe. Les longs temps de pose ou les prises de vues en lumière atténuée saisissent ce que l’oeil humain ne pourrait appréhender naturellement. l’uniformité des blancs purs est étonnante, elle fourmille de détails qui apaisent le regard. Ce qui ma le plus marqué, c’est la pureté de l’image, Min cherche à restituer ce qu’il a vu. Il en naît une impression d’intemporalité, une homogénéité visuelle surprenante. L’image est impalpable.


La galerie Particulière
16 rue du Perche
75003 Paris
http://www.lagalerieparticuliere.com

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Clichés/expositions

« SEI », la fleur emblème absolu de séduction

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Photo/Yuriko Takagi, Sei
J’ai aimé ce soir les incroyables tirages argentiques réalisés par Yuriko Takagi exposés à la galerie Lazarew. Pour sa nouvelle exposition, « SEI », Yuriko Takagi propose une immersion troublante dans l’intimité des fleurs. 28 clichés de ces caractères qui décrivent toutes les étapes d’une vie jusqu’a la mort. 28 boutons de plantes en devenir, fleurs effeuillées, presque martyrisées pour n’en photographier que le coeur, intime, sensuel, asexué ou sexuel. les photos révèlent une beauté crue presque dérangeante. 28 mots : bleu, mort, monde, correct, contrôle, tranquillité, ouest, sacré, demande, habitat, règle, sincérité, pur, sexe, voeu, force, ordonné, esprit, éveillé, voix, conquête, prospère, trahir, omission, vie, étoile, beau, réalisation.
Un livre sur la série est en vente à la galerie.


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Sei by Yuriko Takagi, published by Editions Xavier Barral, November 2014, Hardcover, 245 x 345 mm, 68 pages, 28 B&W photographs
http://www.exb.fr

Galerie Lazarew Paris
14, rue du Perche
75003 Paris
http://www.galerie-lazarew.fr

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Clichés/expositions

Paris capitale mondiale de la photo

Alberto Garcia-Alix
Photo/Alberto Garcia-Alix
Depuis 1980, Paris vit au rythme de la photo. En novembre, les cimaises des galeries, comme la verrière du Grand Palais – où se tient le salon Paris Photo accueillent la crème de la scène artistique internationale. Ayez les yeux grand ouverts, l’image est partout. Du noir et blanc à la couleur, du cliché anonyme aux grandes signatures, l’image s’affiche partout dans la capitale durant ce 18e Mois de la photo. Un marathon qui débute à la Maison européenne de la photographie (MEP) avec le turbulent Alberto Garcia-Alix et se poursuit jusqu’au Grand Palais et Paris Photo, avec quelque 143 galeries de 35 pays.

René Burri
Photo/René Burri
René Burri, le photographe suisse (1933-2014), qui immortalisa Che Guevara le cigare au bec, est mort le 20 octobre, à quelques jours du Mois de la photo. Le Zurichois de l’agence Magnum venait d’exposer «Mouvement» à la MEP, rappel en images de ses premières amours cinématographiques.
La loi des séries.

Nicholas Nixon
Photo/Nicholas Nixon, The Brown Sisters, Boston, 2012
À Paris Photo cette année, beaucoup de belles séries à découvrir. À commencer par les légendaires Brown sisters, soit Bebe Brown Nixon et ses trois sœurs, photographiées, année après année, par Nicholas Nixon: la série complète des 40 photos sera présentée sur le stand de la Fraenkel Gallery, avant l’exposition prévue au MoMA de New York.

Pierre et Gilles
Photo/Pierre et Gilles
Musique! Daniel Templon mettra Pierre & Gilles à l’affiche pour son premier Paris Photo. Les chanteurs ont souvent été leurs sujets d’inspiration si glamour. Après Iggy Pop, Gainsbourg, Daho, Sylvie Vartan, Lio, Nina Hagen, le duo a fait le portrait de Stromae pour Numero, le cœur en bandoulière et la larme coulant sur sa peau de pêche.

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Photo/Todd Hido
L’Amérique au programme. Le sujet est inépuisable et sera d’autant plus d’actualité avec la perspective de Paris Photo Los Angeles en mars 2015. Après Robert Adams l’an dernier et Garry Winogrand cette saison au Jeu de paume, on pourra naviguer au Grand Palais dans les grands espaces du Nouveau Monde à travers la vision embuée de Todd Hido (La Galerie particulière), «sur la route»… comme Jack Kerouac!

Le Mois de la photo à Paris. Durant tout le mois de novembre. Le programme complet sur le site http://www.moisdelaphoto.fr
Paris Photo au Grand Palais. Du 13 au 16 novembre. 143 galeries et 26 éditeurs et libraires de 35 pays.
http://www.parisphoto.com

Les parisiens de Constantin
Photo/Constantin Mashinskiy
Les Parisiens de Constantin. Constantin Mashinskiy, photographe russe installé à Paris, poste chaque jour sur son blog le portrait d’un Parisien. Cette démarche originale a débuté sur un malentendu. Il y a environ un an, un inconnu lui demande une cigarette dans la rue, le photographe lui demande une photo en échange. L’inconnu accepte. La série «365 parisiens» voit le jour.
http://365parisiens.tumblr.com

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Archiportrait Luis Barragán illustration Federico Babina
Illustration/Federico Babina

Luis Barragan a vécu jusqu’à sa mort dans la maison-atelier qu’il avait imaginé pour lui-même. Construite en 1947 mais incessamment rénovée par l’architecte, elle est considérée comme un chef d’œuvre et l’un des plus beaux fleurons de l’architecture moderne au Mexique. Cette demeure a été inscrite depuis 2004, sur la liste du patrimoine mondial. de l’Unesco. Luis Barragán (1905-1988), est reconnue aujourd’hui comme un architecte majeure dans l’histoire du XXe siècle. L’architecture de Barragán convoque l’émotion et l’esthétique, au travers de la couleur, de la lumière et de l’ombre. Il puise ses références et son inspiration aux sources les plus diverses : peinture, art populaire, arts du spectacle, photographie, voyages, rencontres. Les caractéristiques de cette architecture : le rapport à la nature avec l’importance de l’eau, de la pierre et de l’arbre ; le traitement de la lumière avec le rôle des sources lumineuses dans la définition de l’espace et de sa « théâtralisation ». L’œuvre architecturale de Luis Barragán se veut « provocatrice d’émotion ».

« Je me suis rendu compte qu’une proportion consternante de textes consacrés à l’architecture ignore les mots beauté, inspiration, magie, fascination, enchantement, ainsi que les concepts de sérénité, de silence, d’intimité et de surprise. »
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Clichés/citations

Archiportrait : Luis Barragán

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