Les yeux dans le vide…

Le calme et la paix sont là dans les eaux profondes du Gange, si vaste que le ciel épris d’espace et de bleu s’y est mis. Les yeux dans le vide, j’observe les vaches saintes, cambrées sur la terre rafraîchie par la blancheur des cendres des crémations. De tous ses feux le jour s’incline, les vagues glissent sur le ciel à ma rencontre, ma double vie m’attend dans les plis de la nuit, car c’est ici que mourir veut dire s’éveiller de la vie à la vie.