L’élégance…

Combien de vestibules traversés pour cadrer les départs d’appuis ornés de volutes, d’arabesques et d’entrelacs végétaux, pour fixer l’éclat de la ferronnerie dans une demi-obscurité ?
Combien de marches d’escaliers gravies pour saisir, telles des épures, les courbes du métal ?
Mon regard arrache l’œuvre du serrurier de la banalité utilitaire et quotidienne et lui redonne, grâce à la puissance de la photographie, sa qualité d’œuvre d’art. Tout se passe ici, comme si un mouvement ininterrompu venait bousculer l’ordre des lignes fardées d’un soupçon de lumière et de silence.