Clichés/décoration

L’expression d’un style sculptural

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L’oeuvre de Gaudí est admirée dans le monde entier. Elle a grandement influencé l’aspect architectural de Barcelone. Antoni Gaudí est né à Reus en 1852 et a reçu son diplôme d’architecte en 1878. Depuis le début ses dessins étaient différents de ceux de ses contemporains. Son oeuvre fût énormément influencée par les formes de la nature, cette particularité se reflète dans la taille arrondie des pierres, le travail torsadé du fer forgé et les formes organiques dans la décoration. Il a aussi décoré beaucoup de ses édifices avec de la céramique disposée en mosaïques. Cela apporte une autre dimension à ses constructions. L’utilisation de la couleur, La combinaison d’un dessin original, sont une expérience visuelle à couper le souffle.

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Clichés/expositions, Clichés/photos

L’hymne à la terre

Pendant huit ans Sebastião Salgado a parcourue le monde pour son projet « Genesis », une exposition événement de 245 tirages dans une trentaine de pays explorés de paysages sublimes révélés par un noir et blanc éclatant.

« Genesis est la quête du monde des origines, celui qui a évolué pendant des millénaires avant d’être confronté au rythme de la vie actuelle, avant d’oublier ce qui fait de nous des êtres humains. Cette exposition nous présente des paysages, des animaux et des peuples qui ont su échapper au monde contemporain. Elle met à l’honneur ces régions vastes et lointaines où, intacte et silencieuse, la nature règne encore dans toute sa majesté.
On peut s’abreuver à la splendeur des régions polaires, des forêts tropicales, des savanes, des déserts torrides, des montagnes dominées par des glaciers et des îles solitaires. Si certains climats sont trop froids ou arides pour la plupart des formes de vie, on trouvera dans d’autres régions des animaux et des peuples qui ne pourraient survivre sans cet isolement. Ils forment ensemble une incroyable mosaïque où la nature peut s’exprimer dans toute sa grandeur.
Les photographies de Genesis aspirent à révéler cette beauté.
L’exposition constitue un hommage à la fragilité d’une planète que nous avons tous le devoir de protéger. »
Lélia Wanick Salgado


Genesis à la Maison Européenne de la photographie jusqu’au 5 janvier 2014.

Sebastião Salgado. Genesis
Lélia Wanick Salgado
Relié, avec 17 pages dépliantes, 24,3 x 35,5 cm, 520 pages
€ 49,99
Edition: Français
Disponibilité: 10/2013
http://www.taschen.com
http://www.mep-fr.org

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Clichés/tendances

Avec des Sì

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Elle est fascinante, étonnamment mystérieuse, et elle dit Oui a Giorgio Armani pour un parfum de feu et de glace. Il rêve d’un Chypre inédit, de notes noires de cassis, d’évanescances mémorables. Cate Blanchett définit cet idéal, pour son élégance, son étrange beauté, sa silhouette longiligne, le tracé graphique de son vestiaire. Il est fasciné par les infinies facettes de cette beauté venue d’Australie et elle incarne Sì, le nouveau parfum féminin du maestro de la mode italienne. Avec des Sì, on peut donc changer le monde.

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Prendre le temps des hommes


Photo/Gilles Dallière, Marrakech, Maroc.

La Médarsa Ben-Youssef, est une parenthèse forte. Une image silencieuse, une fresque aux couleurs effacées où très vives, le souvenir de la chaleur d’une pierre au soleil ou de la fraîcheur d’une eau qui devient le miroir de l’architecture. J’aime la Médarsa et je ne sais pas pourquoi. Elle me fait rêver car elle est magique, et j’aime prendre le temps d’observer ses fissures, le travail de l’humidité, la fatigue des pierres, ses méandres de la mémoire. Et comme l’a écrit Paul Valéry : « chaque atome de silence est la chance d’un fruit mûr ». Ici le silence est imposé par le respect d’une spiritualité qui en fait un lieu à part.

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La Medersa Ben Youssef, un souvenir magique

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Photo/Gilles Dallière, Marrakech.
La Medersa Ben Youssef se situe à côté de la mosquée Ben Youssef au Nord des souks de Marrakech. Le sultan Saâdien Abdellah Al Ghalib acheva sa construction en 1564. Ce fut un lieu d’accueil pendant près de quatre siècles, pour tous les enfants désirant étudier dans tous les domaines et surtout la théologie.
Cette école coranique possède une notoriété dans le monde entier et les étudiants viennent de partout pour avoir un enseignement dans ce lieu de prière.Sur 1700 m2 on peut voir une centaine de chambres, un immense patio, des courettes, un bassin, une galerie, et une salle de prière au centre de la cour, d’une grande sobriété. Outre la grande porte de bronze et les poutres sculptées, on peut découvrir le Mirhab en plâtre (c’est une niche dans le mur de la Medersa. Il indique la direction de La Mecque. Les fidèles prient donc dans sa direction) où des versets, inscriptions ou épigraphes sont gravés en l’honneur du fondateur. Mais nos beaux discours ne pourront jamais remplacer la visite que vous devez absolument effectuer au cours de votre séjour au Mas de l’Ourika à Marrakech. Prenez autant de photos que vous le souhaitez mais surtout, remplissez votre âme et votre coeur de toutes ces couleurs et sculptures hors du temps.

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Clichés/tendances

La barbe est au poil


Le phénomène est incroyable, amusez vous à compter le nombre de barbe dans la rue et vous allez être surpris. Mesdames j’aimerais avoir votre avis!!! Messieurs, remisez donc vos quatre lames ! Et pour parfaire votre maîtrise de la tendance poilue, rejoignez donc le collectif La Barbe, un groupe d’action féministe très présent sur Facebook, qui préconise de porter ostensiblement une barbe parmi les hommes de pouvoir pour dénoncer leur omniprésence dans les rouages des institutions. La parité et la barbe sont plus que jamais d’actualité.

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Clichés/expositions

« À Tire d’Aile »

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Disparu il y a cinquante ans, le co-inventeur du cubisme fait l’objet d’une spectaculaire rétrospective au Grand Palais. La première depuis 1973. Plus de 300 oeuvres qui vont faire planer l’oiseau au dessus du génie sexuel et turbulent de Picasso, à celui sensuel et coloré de Matisse. Georges Braque a donné du mat à la couleur. Il liquide le clinquant de sa palette. Son noir n’est ni un rêve ni une matière. Son noir est un état d’éternité. Après le fauvisme, le cubisme, l’homme de Varengeville peint tout ce qui naît du silence. Il synthétise la forme, ne doit plus rien à ce qui l’entoure et ça jusqu’à son dernier souffle.

Georges Braque : la bande annonce par Rmn-Grand_Palais

Réunion des Musées Nationaux
Exposition Georges Braque
Du 18 septembre 2013 au 6 janvier 2014
Grand Palais/Galeries Nationales
http://www.grandpalais.fr

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Céramique, Clichés/livres

« Ce gamin à l’angoisse solaire il grouille clair »

Drouillet HD

C’est ce que va écrire Louis Pons sur le cas Drouillet. Avant d’être sculpteur, Gérard Drouillet fut d’abord et avant tout un peintre et un dessinateur. Pendant les dix dernières années de son parcours, la céramique et la sculpture prirent une place plus importante. Il avait le goût de la rigueur et de la liberté, de la turbulence et de la magnificence. Je l’ai connu à Eygalières, à la grande époque de l’Isle sur la Sorgue. À la suite d’un reportage je lui ai acheté une toile d’une énergie incroyable. Je l’avais trouvé dans son vaste atelier ouvert de grandes baies où il stockait ses travaux. Cet homme d’exception était curieux et ses engouements n’avaient pas de limites. Ses expositions furent fréquentes. À Saint Rémy de Provence je l’ai entraîné dans le jardin de « la Maison du Village » avec mes amies, puis en 2009 chez Pierre Passebon, au Passage Vero Dodat de Paris. Ce livre, sous la direction de Frédéric Guigue et des Éditions du Regard, rend un hommage magnifique à ses hantises et ses déroutements et plus on tourne les pages et plus la virulence de ses sensations, de ses frayeurs, de ses joies, se catalysent sur son oeuvre d’ombre et de lumière peuplée d’énigmes. Comme le dit si bien Terry de Gunzburg, « entre anges et démons… Il est de ces grands artistes qui ne savent pas qu’ils sont immenses ».

Livre relié sous jaquette
format : 29 x 24,5cm
200 pages
240 illustrations
Prix : 40€
Parution : le 17 octobre 2013
Les Éditions du Regard

http://www.editions-du-regard.com

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Clichés/adresses

Dans la ligne de mire du musée des Arts Décoratifs

La boutique-librairie, 107 Rivoli se métamorphose. Après un mois de travaux, Arteum créé en 2008 par Lorraine Dauchez, la librairie Adélaïde et l’architecte d’intérieur et designer Mathilde Brétillot, revisitent l’espace avec un parti pris didactique en résonance avec l’actualité du musée des Arts Décoratifs. Un important remaniement de l’offre objets et de l’organisation de l’espace. Bijou, objet de mode, art de la table, graphisme, univers de l’enfant, demeurent l’expression de l’exigence de cette adresse emblématique. La lecture de l’espace est simplifiée, aérée, les scénographies sont déclinées selon des thèmes identifiés par des toiles de fond amovibles. La couleur bleu gris contraste avec le rouge signalétique distinctif de la boutique et qui ponctue l’espace. Une démarche rigoureuse et juste où se mêle l’accent du beau, de l’utile et de la découverte.
Comme le pense Lorraine Dauchez, « l’art est à vous ».

http://www.lesartsdecoratifs.fr
http://www.arteum.com
http://www.mathildebretillot.fr

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