Conversation …

Malher et Victor Hugo, Musée Rodin, Paris, ©gildalliere, hiver 2024

Il y a le marbre de Malher à gauche, puis Victor Hugo. « Je vins donc et je crayonnais au vol un grand nombre de croquis afin de faciliter ensuite mon travail de modelage. Puis j’apportais ma selle de sculpteur et de la terre. Mais, naturellement, je ne pus installer cet outillage salissant que dans la véranda, et comme c’était dans le salon que Victor Hugo se tenait d’ordinaire avec ses amis, vous imaginez quelle fut la difficulté de ma tâche. Je regardais attentivement le grand poète, j’essayais de graver son image dans ma mémoire, puis soudain en courant, je gagnais la véranda pour fixer dans la glaise le souvenir de ce que je venais de voir. Mais souvent, dans le trajet, mon impression s’affaiblissait, de sorte qu’arrivé devant ma selle, je n’osais plus donner un seul coup d’ébauchoir et je devais me résoudre à retourner auprès de mon modèle ». Auguste Rodin #museerodin #mozart#victorhugo #sculpture #augusterodin #hôtelbiron #art#leicaedc #leicacamerafrance #leicam11monochrom#blackandwhitephotography @gillesdalliere@museerodinparis

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Conversation …

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Inspiration originelle …

Les dépendances, château de ‘s-Gravenwezel, Belgique, ©gildalliere, été 2012

« Laisser une chose incomplète la rend intéressante et procure le sentiment qu’il reste de la place pour son développement ». Yoshida Kenko (1283-1350) Extrait du Tsurezuregusa ( « Les heures oisives » ). #ambiance #style #axelvervoordt #decoration #inspiration#espritwabi #belgique #anvers #blackandwhitephotography@gillesdalliere

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Inspiration originelle …

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« Un Empêchement » …

Le livre de Jérôme Aumont, Un Empêchement, Christian Bourgois éditeur, automne 2023

Derrière chaque histoire d’amour, il y a d’autres histoires et elles font la couleur de l’émotion. Ce livre m’a profondément ému. Il y a Marie qui épouse Mathieu, il y a leur fille Jeanne qui a l’âge de quitter la maison familiale. Il y a Xavier qui va tellement troubler Mathieu qu’un bonheur intense va gouverner la vie des deux hommes jusqu’à cet accident de voiture. Il y a la maman de Xavier qui a certainement trop aimé son fils pour mieux le protéger. « Un Empêchement », est le premier roman de Jérôme Aumont. Un livre court mais long. Long parce qu’il raconte le début d’une histoire d’amour. Ou plutôt la fin d’une histoire d’amour. L’écriture de Jérôme est sensible, tendre, parfois crue et puis il y a l’accident… Mathieu, Xavier et Marie en font toute une interrogation sur ce qu’est la vie et sur ce qu’est la mort. C’est un très beau livre. #litterature #roman #unempêchement#jérômeaumont  #christianbourgoisediteur @jeromeaumont

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« Un Empêchement » …

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Le temps de la paix …

Aristée, dieu des jardins, marbre, 1817, François-Joseph Bosio, musée du Louvre, Paris, ©gildalliere, été 2021

« Je ne veux pas que vous le poussiez ou l’ébranliez, mais seulement ne le soutenez plus, et vous le verrez, comme un grand colosse à qui on a dérobé sa base, de son poids même fondre en bas et se rompre. » Discours de la servitude volontaire, LA BOÉTIE, 1574. Aujourd’hui, ce sont les tirs de kalachnikovs qui nous réveillent, les coups reçus, les morts de plus en plus nombreux, les amis tués, enlevés, le racisme qui tue. Au nom de ceux qui ne sont plus il faut tout faire pour faire la paix. #aristée #dieudesjardins#louvremuseum #sculpture #art #francoisjosephbosio #1817#museedulouvre #paris #parisexhibition #marbreblanc#blackandwhitephotography @gillesdalliere

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Le temps de la paix …

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Remerciement …

C’est au hasard d’un vernissage que je découvre le travail de production de cette femme qui crée en 2009 YMER&MALTA : une maison dédiée à la création de mobilier d’art qui renoue avec la tradition française de l’excellence. J’y admire les œuvres des designers tels que Benjamin Graindorge, Sylvain Rieu-Piquet, et Normal Studio. La mise en scène soigneusement élaborée évoque un monde idéalisé qui me fait dealer le reportage de son appartement pour « the december issue » de Maison Française. Nous étions en novembre. Un grand merci à Valérie Maltaverne qui me sélectionne au milieu des œuvres de Sebastiāo Salgado, Daniel Angeli, Malik Sidibe, Seidou Keita, Julien Drach, Hiroshi Sugimoto, Ojeikere, Vincent Munier et Sylvain Tesson. Ça fout du baume au cœur, surtout venant d’une femme si exigeante dans le monde du design et dont le studio de création est aujourd’hui reconnu par les plus grandes institutions internationales. Je vais reprendre ton mot de la fin du questionnaire de Carole Schmitz : «  la vita e bella ». #selection #loeildelaphotographie #caroleschmitz#valeriemaltaverne #ymeretmalta #remerciements@ymeretmalta

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Remerciement …

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clair/obscur … Un entre deux mondes …

clair/obscur, livre, gildalliere, Paris, automne 2022

Tu étais ma mère, la femme la plus belle du monde. Le 2 décembre 2019, je dispersais tes cendres à Nice. J’ai écrit un petit livre intitulé « clair/obscur », illustré de mes photos. C’est le livre du bonheur, le livre d’un homme seul, du premier fils, le livre des merveilles. Sur chaque page, tu liras mes sentiments, mon amour, mes regrets. Tu trouveras une maison au bord des larmes, des ailes pour que tu sois la reine des anges pour que tu me protèges toujours et toujours. Ce recueil est une suite de glissements rendant possible le fait d’être là et ailleurs. Cet entre-deux, c’est ton cadeau Maman, ce moment où l’âme est comme suspendue entre deux états. #livre #clairobscur #photography #blackandwhitephotography@gillesdalliere

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1-epok-formidable …

Merci Anne, tu m’as raconté du coin de l’œil, à la table du café de la butte et je suis très heureux, c’est très bien. Tu sais j’ai l’impression de faire des photographies sans être photographe, j’écris sur mes images sans être écrivain. Je suis simplement un témoin, l’œil qui se promène, plus de 20000 pas par jour, observe, et relate. Bien plus que le talent, ce sont ces circonstances qui comptent, le tout étant de s’y placer comme au cœur d’un champ magnétique. Merci, mille et une fois. @anne_eveillard @mariedarblayvitaldurand@joelle.balaresquehd #galeriedavidghezelbash#clair/obscur#lensculturediscovery

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Bouleversant…

Je casse le rythme de mes photos pour vous faire partager une grande émotion. Au théâtre de l’Atelier, à Paris, Samy Frey incarne Claude Lanzmann et le médecin suisse Maurice Rossel délégué du comité de La Croix-Rouge pour inspecter le camp d’Auschwitz en 1943, puis celui de Theresienstadt en 1944. Il se laissa abuser par la mise en scène qu’avaient organisée les nazis. Il ne vit pas l’horreur au-delà de la parodie. Claude Lanzmann l’avait interviewé en 1979. Il en avait tiré un film et un livre : « Un vivant qui passe ». Ce sont ces mots-là que lit Sami Frey pendant une heure, témoignant dans sa lecture d’un respect infini. Pourquoi et comment ce médecin se laissa-t-il aveugler, sans rien déceler de la combinaison inouïe de violence et de mensonge qui culminait dans les camps de concentration ? Telle est la question fondamentale posée par Lanzmann dans ce document exceptionnel. Cet aveuglement renvoie aujourd’hui aux nôtres dans trop de domaines, politiques, sociaux, et écologiques. Bouleversant. 

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Bouleversant…

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Ode à ma vierge…

« Ce soir votre corps est un bréviaire 
Une haute source de paroles qui s’égrènent d’un chapelet 
Entre les angles de mon temple qui de votre absence, se défait 
Ce soir votre âme est une danse 
Elle emporte dans ses rondes une inépuisable force de partage
Avec les arbres et les anges qui se mêlent à vos images 
Ce soir votre sein est une idole
Il converse avec le monde tant il se donne à sucer 
Aux acrobates de la lune et à tous les démons de l’infortune ». 

Poème de Philippe Siméon, photographie de Gilles Dallière, LE LIVRE DES INVOCATIONS, chapitre II ; ODE À MA VIERGE, aux éditions St. Honoré. Parution fin juillet.

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Ode à ma vierge…

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La mort d’Abel…

La mort d’Abel, 1865, marbre, Vincent Feugère des Forts, musée d’Orsay, Paris, gildalliere, 2021

Charles Baudelaire à écrit dans Les Fleurs du Mal, « Race d’Abel, voici ta honte : le fer est vaincu par l’épieu ! »
« Race de Caïn, au ciel monte, et sur la terre jette Dieu ! »
Abel est mort. Vincent Feugère des Forts à sculpté son corps nu dans le marbre de Carrare en 1865. Les deux frères ont tellement martelé le sol qu’il est tassé. Abel est entré en terre, usé de tous ces pieds frappés, de toutes ces charges, ces esquives, ces sauts, cette lutte incessante à vouloir faire le bien. Il laisse trop de place entre son fer et ses cuisses et la lame jalouse de Caïn, sans effort, pénètre dans la chair de son frère et lui ouvre la gorge.

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