Remerciement …

C’est au hasard d’un vernissage que je découvre le travail de production de cette femme qui crée en 2009 YMER&MALTA : une maison dédiée à la création de mobilier d’art qui renoue avec la tradition française de l’excellence. J’y admire les œuvres des designers tels que Benjamin Graindorge, Sylvain Rieu-Piquet, et Normal Studio. La mise en scène soigneusement élaborée évoque un monde idéalisé qui me fait dealer le reportage de son appartement pour « the december issue » de Maison Française. Nous étions en novembre. Un grand merci à Valérie Maltaverne qui me sélectionne au milieu des œuvres de Sebastiāo Salgado, Daniel Angeli, Malik Sidibe, Seidou Keita, Julien Drach, Hiroshi Sugimoto, Ojeikere, Vincent Munier et Sylvain Tesson. Ça fout du baume au cœur, surtout venant d’une femme si exigeante dans le monde du design et dont le studio de création est aujourd’hui reconnu par les plus grandes institutions internationales. Je vais reprendre ton mot de la fin du questionnaire de Carole Schmitz : «  la vita e bella ». #selection #loeildelaphotographie #caroleschmitz#valeriemaltaverne #ymeretmalta #remerciements@ymeretmalta

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Remerciement …

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clair/obscur … Un entre deux mondes …

clair/obscur, livre, gildalliere, Paris, automne 2022

Tu étais ma mère, la femme la plus belle du monde. Le 2 décembre 2019, je dispersais tes cendres à Nice. J’ai écrit un petit livre intitulé « clair/obscur », illustré de mes photos. C’est le livre du bonheur, le livre d’un homme seul, du premier fils, le livre des merveilles. Sur chaque page, tu liras mes sentiments, mon amour, mes regrets. Tu trouveras une maison au bord des larmes, des ailes pour que tu sois la reine des anges pour que tu me protèges toujours et toujours. Ce recueil est une suite de glissements rendant possible le fait d’être là et ailleurs. Cet entre-deux, c’est ton cadeau Maman, ce moment où l’âme est comme suspendue entre deux états. #livre #clairobscur #photography #blackandwhitephotography@gillesdalliere

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1-epok-formidable …

Merci Anne, tu m’as raconté du coin de l’œil, à la table du café de la butte et je suis très heureux, c’est très bien. Tu sais j’ai l’impression de faire des photographies sans être photographe, j’écris sur mes images sans être écrivain. Je suis simplement un témoin, l’œil qui se promène, plus de 20000 pas par jour, observe, et relate. Bien plus que le talent, ce sont ces circonstances qui comptent, le tout étant de s’y placer comme au cœur d’un champ magnétique. Merci, mille et une fois. @anne_eveillard @mariedarblayvitaldurand@joelle.balaresquehd #galeriedavidghezelbash#clair/obscur#lensculturediscovery

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Bouleversant…

Je casse le rythme de mes photos pour vous faire partager une grande émotion. Au théâtre de l’Atelier, à Paris, Samy Frey incarne Claude Lanzmann et le médecin suisse Maurice Rossel délégué du comité de La Croix-Rouge pour inspecter le camp d’Auschwitz en 1943, puis celui de Theresienstadt en 1944. Il se laissa abuser par la mise en scène qu’avaient organisée les nazis. Il ne vit pas l’horreur au-delà de la parodie. Claude Lanzmann l’avait interviewé en 1979. Il en avait tiré un film et un livre : « Un vivant qui passe ». Ce sont ces mots-là que lit Sami Frey pendant une heure, témoignant dans sa lecture d’un respect infini. Pourquoi et comment ce médecin se laissa-t-il aveugler, sans rien déceler de la combinaison inouïe de violence et de mensonge qui culminait dans les camps de concentration ? Telle est la question fondamentale posée par Lanzmann dans ce document exceptionnel. Cet aveuglement renvoie aujourd’hui aux nôtres dans trop de domaines, politiques, sociaux, et écologiques. Bouleversant. 

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Bouleversant…

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Ode à ma vierge…

« Ce soir votre corps est un bréviaire 
Une haute source de paroles qui s’égrènent d’un chapelet 
Entre les angles de mon temple qui de votre absence, se défait 
Ce soir votre âme est une danse 
Elle emporte dans ses rondes une inépuisable force de partage
Avec les arbres et les anges qui se mêlent à vos images 
Ce soir votre sein est une idole
Il converse avec le monde tant il se donne à sucer 
Aux acrobates de la lune et à tous les démons de l’infortune ». 

Poème de Philippe Siméon, photographie de Gilles Dallière, LE LIVRE DES INVOCATIONS, chapitre II ; ODE À MA VIERGE, aux éditions St. Honoré. Parution fin juillet.

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Ode à ma vierge…

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La mort d’Abel…

La mort d’Abel, 1865, marbre, Vincent Feugère des Forts, musée d’Orsay, Paris, gildalliere, 2021

Charles Baudelaire à écrit dans Les Fleurs du Mal, « Race d’Abel, voici ta honte : le fer est vaincu par l’épieu ! »
« Race de Caïn, au ciel monte, et sur la terre jette Dieu ! »
Abel est mort. Vincent Feugère des Forts à sculpté son corps nu dans le marbre de Carrare en 1865. Les deux frères ont tellement martelé le sol qu’il est tassé. Abel est entré en terre, usé de tous ces pieds frappés, de toutes ces charges, ces esquives, ces sauts, cette lutte incessante à vouloir faire le bien. Il laisse trop de place entre son fer et ses cuisses et la lame jalouse de Caïn, sans effort, pénètre dans la chair de son frère et lui ouvre la gorge.

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Amazing grace…

Détails d’architecture, Mad, Paris, gildalliere, 2020

Amazing grace, how sweet the sound, that saved a wretch like me!
I once was lost but now I’m found, was blind, but now, I see.
‘Twas grace that taught my heart to fear, and grace, my fears relieved.
À l’heure où pour la première fois j’ai cru. 
De nombreux dangers, filets et pièges j’ai déjà traversé.
C’est la grâce qui m’a protégé jusqu’ici, et la grâce me mènera à bon port.
Le seigneur m’a fait une promesse, sa parole affermit mon espoir ; Il sera mon bouclier et mon partage,
tant que durera ma vie.
Yes, when this flesh and heart shall fail, and mortal life shall cease, I shall possess, within the veil, a life of joy and peace.
The earth shall soon dissolve like snow, the sun forbear to shine ; but God, who called me here below, will be forever mine.

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Poésie urbaine...

« La fragilité épuisée prendra les armes pour seulement défendre son intimité », Josée Yvon, Jacques Grange, Jardin du Palais Royal, Paris, gildalliere, 2020

« La fragilité épuisée prendra les armes pour seulement défendre son intimité ».

Avec quel crayon écrire une phrase. Avec quelle aquarelle dessiner un jardin. Tu repères ton banc à travers les allées et c’est ton souffle qui agite les arbres. Tu es seul et les murs effeuillés du Palais Royal ne recèle aucun message. Ils ne racontent pas non plus la douleur de celui qui l’a bâti, les empoignades entre les vents rivaux sous sa fenêtre incapable de déchiffrer leurs hurlements. Deux pigeons suivent les méandres de leurs plumes sur ta page. Jacques est passé par là, déposer la citation de Josée Yvon qui habite aux confins de l’écriture québécoise.

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L’île d’Or…

L’ile d’Or, le Dramont, Saint-Raphaël, gildalliere, 2020

Les chatoiements de l’île d’Or font rêver. En 1909 Gustave Dhyeux écrit :
Île d’Or ! Île de chimères !
Île de songes très lointains…
Île rose ! Île de lumière,
Que l’eau de lazulite enceint.
Telle qu’une touffe de roses
Dans l’ardente mer bleue éclose 
Elle apparaît, radieux îlot 
Où vient se câliner le flot.
On voit, à l’aube, sur cette île 
Un léger scintillement d’or,
Alors que Phébus ne profile 
Que des bigarrures, encore.
Mais surtout elle est l’île rose,
Lorsque du soleil s’y repose.
Île de rêve, où pour mourir, 
Il serait doux de s’assoupir.

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L’île d’Or…

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Cadeau.

Détail, escalier du Majestic, Nice, gildalliere, 2019
Photo/Gilles Dallière/ Escalier du Majestic/Nice

Il faut donner à l’autre, ce qu’il attend pour lui, non ce que vous souhaitez pour vous. Car ce qu’il espère, ce n’est jamais ce que vous êtes, c’est toujours autre chose. J’ai donc appris très tôt à donner ce que je n’avais pas.

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Cadeau.

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