Jeux de plage…

Jeux de plage, enfin si je peux appeler ça une plage. Je devrais dire que c’est du vent, non pour l’esbroufe, mais parce qu’un souffle la traverse dans un mouvement qui laisse étourdi, sonné, et dont la puissance ne se mesure qu’au soir de la marche, quand je rentre chez moi. II n’y a là que des cailloux, des vagues et la mer en toile de fond. Le paysage, séculaire, indéfini, est rendu à lui-même. Ici, je prends le temps d’être goéland. Le vrai mystère est tout autour, dans la nature elle-même. Les rouleaux s’écrasent contre la grève, une baleine s’échoue sur les rochers, et le volcan entre en éruption.