Photos/Gilles Dallière, Cannes 2014
Cet été, j’ai décidé d’être déserteur, d’abandonner la douceur de la pensée pour aller simplement au gré de ma curiosité. Curieux des plaisirs de la culture devant cette incroyable exposition au centre d’art la Malmaison et à la Villa Domergue à Cannes. L’exposition : « De l’expressivité primitive au regard inspiré ».
160 sculptures qui mettent en évidence l’influence qu’ont eue les Arts Premiers d’Afrique sur l’art contemporain aux XXe et XXIe siècles. Une exclusivité qui m’a ouvert les portes de la Villa de Jean-Gabriel Domergue. J’y suis resté un jour, j’ai concentré toute ma curiosité à ma primitive fragilité, là où il n’y a que du triomphale dans cette architecture de 1926. J’y ai trouvé le miel là où il y a la danse des bras, des yeux, des cheveux, Nadine de Rothschild et Joséphine Baker nues, là peut-être où il y a Eros dans la chaleur estivale méditerranéenne, Je cherche à le photographier, à le prendre au piège, à savoir où il se tient, je le trouve au fond d’une allée, dans cette alcôve au coté de sa femme. Certes Jean-Gabriel est invisible, mais comme l’air, il est partout.
Jusqu’au 26 octobre
http://www.cannes.com/fr/culture/centre-d-art-la-malmaison.html