A 68 ans, il est une des stars mondiales de l’architecture. Lauréat du « Nobel » de la discipline, le prix Pritzker en 2000, Praemium imperiale reçu de l’empereur du Japon en 2003, lion d’or de la Biennale d’architecture de Venise en 2010, mais encore professeur à Harvard, chevalier de la Légion d’honneur et même directeur de la Biennale d’architecture de Venise. N’en jetez plus… Rem Koolhaas est lui-même un monument : grande silhouette filiforme, look superchic, austère et décontracté, coiffé d’un bonnet de vieux loup de mer. Le Néerlandais est plutôt connu des initiés, des intellos, des adeptes du concept, des fervents de l’art contemporain et même des ultrabranchés de la mode. En France, pourtant, pas de réalisation supermédiatique signée Koolhaas depuis plusieurs années, si ce n’est Euralille en 1995 et un parc des expositions prévu à Toulouse en 2015. Le projet : un immense bâtiment rectangulaire avec un parking suspendu sur pilotis.
« Nous vivons dans un calme presque parfait et travaillons dans une urgence incroyable. »
Rem Koolhaas