Ah ! ça ira ! ça ira ! ça ira !

Photos/Francis Amiand

À l’hôtel la Lanterne, situé rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, au cœur du Quartier Latin, les matières font la part belle à un confort moderne et élégant et des allusions rassurantes au passé historique de Paris. Les 26 chambres et la suite, composées autour des photographies de Nicolas Sénégas sont orchestrées par Pierre Dubois et Aimé Cécil (Les Héritiers). Avec leur sens des clairs-obscurs enveloppants, ils nous plongent avec élégance dans l’imaginaire de la ville lumière. Au dernier étage, 3 chambres s’ouvrent sur de petits balcons, au rez-de-chaussée, elles donnent sur un petit jardin intérieur aménagé. La Lanterne propose un espace unique dédié à la détente avec un bassin de nage à contre-courant et un hammam. Un bar propose une sélection de vins produits par l’un des propriétaires dans un décor au dépouillement monacal illuminé par des lustres de Murano. Une histoire de clichés qui plonge les voyageurs au plein cœur d’un Paris historique.
À partir de 250€ la nuit.
La Lanterne : 01 53 19 88 39 ; http://www.hotel-la-lanterne.com

Clichés/adresses

Ah ! ça ira ! ça ira ! ça ira !

Image

Il n’y a pas de règles d’or

image1-1

A Milan, les ors « 24 carats » de la nouvelle Fondation Prada imaginée par Rem Koolhaas, font fureur. Dans le quartier sud de la ville, l’agence OMA a transformée une distillerie datant de 1910, tout en y ajoutant trois nouveaux buildings : l’un dédié aux expositions, l’autre au cinéma, le troisième à la restauration. Un superbe écrin, multiple et anti-monumental, formant un tout parfaitement cohérent malgré sa nature hautement hétérogène. Les détails architecturaux sont soignés, du marbre au sol en passant par l’aluminium alvéolé des murs. Mais je me pose une question : dans ce dédale aux allures de Cinecitta, où se cache l’art contemporain ? Nous regardons de loin l’installation de la collection Miuccia Prada accrochée touche à touche dans une gigantesque pièce. Dommage que l’on soit si loin, trop loin, pour admirer le superbe Barnett Newman, l’étonnant Frank Stella, jaune d’une vingtaine de centimètres, le face à face d’un Picabia et d’un David Hockney et quelques autres perles. L’installation devient-elle une œuvre d’art ? Un prétexte, peut-être, pour légitimer un système déréglé depuis longtemps. Quels en sont les choix artistiques ? Ils naviguent entre style industriel et principe industriel de l’art contemporain. Dans l’ensemble la fondation Prada de Milan se veut l’un des lieux majeurs de l’art contemporain européen, elle mise beaucoup sur l’architecture sans sortir du sillage de l’art commercial.

Photos/Gilles Dallière

 

Fondation Prada : Largo Isarco 2, 20139 Milan

 

Céramique, Clichés/adresses

Il n’y a pas de règles d’or

Image