Rive gauche, rive droite.

CASSINA RIVE-DROITE_1

À l’occasion de son 90ème anniversaire Cassina ouvre son deuxième showroom parisien rive droite.
La directrice artistique de la marque, Patricia Urquiola, cloisonne l’espace de 230m2 par la couleur et grâce à des éléments contemporains comme des plaques de verre et des cloisons en aluminium. De part et d’autre d’un axe en terrazzo, les produits emblématiques de la marque sont revisités. Le bleu, l’orange, le rouge, le noir, soulignent des mises en scène accueillantes, séparées par des écrans graphiques en aluminium anodisé créant des perspectives variées au gré de l’éclairage. Une philosophie qui lui permet de s’accaparer l’espace avec générosité tout en développant des capacités de réflexion autour d’un design créatif. Un lieu de vente, oui, mais un regard inspiré qui casse nos codes de perception pour mieux s’ouvrir à une nouvelle créativité imaginative.

Cassina Rive-Droite
129 rue de Turenne 75003 Paris
cassina.com

Céramique, Clichés/adresses, Clichés/architecture, Clichés/décoration, Clichés/design

Rive gauche, rive droite.

Image

Matières d’exceptions.


Photos/Jean-Marc Palisse/stylisme/Aurélie Des Robert

Qui se doutait que les créations Métaphores s’installeraient au château de Groussay le temps d’y mettre en scène la collection 2017. Certainement pas Charles de Beistegui. Toutes ces étoffes rigoureusement cernées d’un trait maîtrisé parfois poudré et irisé, paré de somptueuses chatoyances ont une fonction bien précises, installées qu’elles sont dans cet écrin construit en 1815 pour la duchesse de Charost. L’audacieuse Métaphores, l’intemporelle Verel de Belval et l’épurée Le Crin se mettent en représentation ce qui redonne à voir les profondeurs d’une collection qui est l’écho de notre temps. Ce qui est beau dans ces images c’est la force déchaînée des motifs, la violence engendrée par l’affrontement des couleurs, la relation au décor qui nous abuse. Affranchi de l’espace perspectif, le regard se perd à déchiffrer la matière qui s’offre là au premier abord, comme une énigme colorée.

http://www.creations-metaphores.com
http://www.chateaudegroussay.com

Clichés/décoration, Clichés/tendances

Matières d’exceptions.

Image

Espace intérieur

colonne de marbre,Tunisie, 2011, gildallière - copie-Modifier
Photo/Gilles Dalliere, Tunisie

Cette villa pleinement exposée au soleil, inachevée, abandonnée, à la fois distante et ouverte, suffisamment élevée pour dominer la plage, tout en se laissant protéger par le village auquel elle s’adosse, a atteint un degré d’équilibre miraculeusement juste. Attiré par cet équilibre, le souffle vital qui circule entre terre et ciel y séjourne volontiers. Solitude absolue ? Certes non. Pour un peu que l’on prête l’oreille, on capte le pépiement et le couinement de tout un petit monde. Et si le regard Bascule vers la lumière, on assiste au vol vertigineux des mouettes. Derrière elles, règne le bleu immaculé d’un ciel sans limites.

Clichés/architecture, Clichés/photos, Clichés/voyage

Espace intérieur

Image

De brique et de broc, gildalliere
Photo/Gilles Dalliere

C’est un élément de l’école élémentaire Gustave Rouanet, rue du Ruisseau. Un gigantesque bâtiment dont l’architecture des années 1930 marque le retour de l’utilisation de la brique dans le Paris du 18e arrondissement. Une remise au goût du jour, qui ce fait en phases successives, tour à tour modeste, et plus affirmée sur la rue Gustave Rouanet. On retrouve sur la façade les influences du mouvement moderne. La trame de la brique et la verticalité de l’architecture, apportent une grande élégance. On n’est pas si loin de Mallet Stevens, Mies Van der Rohe, Frank Lloyd Wright ou de Louis Khan. Dans ce quartier de bric et de broc, devant cette façade, le temps paraît suspendu entre les vestiges d’une vie passée et des lendemains incertains.

Clichés/architecture, Clichés/photos

De brique et de broc

Image

Coup de gueule


Photo/Francis Amiand/stylisme/Gilles Dalliere

Dans le monde de la décoration, le stylisme est un métier créatif. C’est l’autre regard.
C’est l’œil qui fait qu’un reportage ne ressemble pas à un autre.
L’œil qui cadre l’instant donné.
L’œil qui fait prendre la pose à des situations et à des objets pour transmettre une certaine image, résultat d’un dialogue, d’une collaboration ou même d’une connivence avec un décorateur et un photographe. Rien d’une photo surprise par ce qu’elle est mise en scène. Pas celle des mots écrits mais celle du beau, de l’essentiel qui transparaît dans ce travail créatif. Par une étrange osmose, elle pénètre l’image et la photographie devient un portrait du styliste autant que du photographe.
Il est difficile de trouver quelque chose de ce sentiment dans les images posées des livres et des magazines, qu’elles soient préparées dans des studios ou bien tirées dans des décors naturels.
Ces instants donnés sont le fruit d’un métier.
Quand un regard fait la différence, ne devrait-il pas être reconnu au même titre que celui d’un photographe.

image.html.png

Marc Hertrich Nicolas Adnet : Des univers Inspirés
Direction artistique : Brigitte Fitoussi
Éditions Fonds de France

Clichés/décoration, Clichés/livres, Clichés/photos

Coup de gueule

Image