Le cratère…

Au bord du cratère il y a le vide. On voit la pente se bousculer comme pour se dérober à la poussée du magma. Tout est dépourvu de végétation, hérissé de formidables rocs en désordre. Le chemin de lave se tend comme un arc qu’on bande. La roche grimpe sur ses replis étagés. Et dans l’encaissement des cailloux éboulés, la colonne d’écume tombe en rejaillissant dans le gouffre qui fume. Alicudi remplit tout le vide où flotte en bas sa foudre de vent, de bruit, de flots, de vertige et de poudre.