Le sommet…

Salut, sommet du volcan, amant des nuages, terre d’hommes errants, terre sans oliviers, sans vignes et sans moissons. On a chaud, très chaud, mais l’air est pur et subtil. On découvre au loin Lipari et Salina. On se sent plus de facilité dans la respiration, plus de légèreté dans le corps, plus de sérénité dans l’esprit. Les méditations y prennent je ne sais quel caractère grand et sublime, proportionné aux objets qui nous frappent, je ne sais quelle volupté tranquille qui n’a rien d’âcre et de sensuel.