La lumière de l’ombre…

Au sommet, le sentier débouche sur un paysage solitaire, presque inhabité, où des chèvres s’accrochent aux falaises spectaculaires de l’ouest d’Alicudi. Là-haut, même Lipari, à moins de deux heures de bateau, semble appartenir à un autre monde. Tout se coule dans le silence. La mer flamboyante, les câpriers qui bougent le long du port, les ombres qui s’accrochent aux façades des maisons. Je suis là, dans l’obscurité prêt à aller seul dans le soir écouter la timide mélodie qui s’en vient des vents tournants.