L’été en pente douce…

L’été en pente douce … Mais alors pas du tout. Je ne me figurais pas la hauteur de cette île qui touche les nuages. Voilà bien l’image parfaite de la pente telle qu’on peut l’imaginer dans un rêve. Une vaste diagonale profilée sur un ciel en émail. La plus pauvre et la plus dénuée des géométries. Mais de cette nudité ascétique naît le sentiment d’une plénitude et d’une opulence sans égale. Attention volcan, une seule surcharge pourrait tout anéantir. Cela est excitant, ça semble à la fois simple et complexe, le plein et le vide.