L’oeuvre au noir en face à face…

Balenciaga et Alaïa, Galerie Azzedine Alaïa, gildalliere, été, 2020
Photo/Gilles Dallière/Alaïa Balenciaga/Galerie Azzedine Alaïa

L’élégance des silhouettes disparaît dans la blancheur de la scénographie. Elle témoigne du présent pour mieux récupérer le passé. La première robe est signée Cristóbal Balenciaga et date de 1954, l’autre est une pièce haute couture Azzedine Alaïa, datée de 2003. Dans ce face à face entre les deux plus grands maîtres de la coupe et du volume, on cherche la beauté, la perfection formelle, l’abstraction des lignes, alors le corps de la femme s’allonge, se moule, se drape, l’ombre des quatre-vingt modèles exposés n’est pas seulement tridimensionnelle, elle est quadridimensionnelle dans la mesure où le scénographe y introduit l’élément du temps. Par temps, je veux dire mouvement, rythme, le mouvement illusoire qui est perçu par l’intermédiaire des indications du flux des lignes, de la transparence, et des formes. Soit un demi siècle de mode à voir absolument.

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L’oeuvre au noir en face à face…

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Trois siècles de mode au musée.

Visuel-Fashion-Forward-01

Sous la direction artistique du danseur et chorégraphe Christopher Wheeldon, le musée des Arts Décoratifs célèbre les trente ans de sa collection de mode du 7 avril au 14 août 2016. « Fashion Forward », réunit 300 vêtements, de la régence à aujourd’hui. L’exposition adopte le parti pris d’un voyage au fil du temps qui démontre l’évolution de la mode selon l’histoire, ses créateurs et ses clientes. Au-delà des techniques, des matières et du dessin, la scénographie dialogue avec les arts de son temps et l’attitude des mannequins resitue chacun de ces moments dans son contexte décoratif. Au sein de la nef, quand on approche des années 1950, Jérôme Kaplan, assisté d’Isabelle Vartan, abuse de notre sens visuel, joue avec notre raison, invente une nouvelle représentation spatiale à la Escher sur le thème du mouvement où le corps et la courbe sont les mots-clés de cette scénographie. Une impossible construction en trois dimensions qui met en œuvre le télescopage des époques très représentatif des XXe et XXIe siècles. La lecture des légendes donne envie de fuir dans le reflet des grands escaliers hélicoïdaux reposant sur le vaste sol-miroir, mais qu’importe, comme le dit Pierre Berger, « En une phrase, ce qui peut apparaître comme un étonnant télescopage de noms, marques et maisons sonne aussi comme le condensé d’un monde de la mode sans cesse métamorphosé ». « La haute couture était un mode de vie, le prêt-à-porter en est un autre ». À chacun son histoire. Art ou art appliqué ? Qu’importe, le monde contemporain n’en finit pas de culbuter les hiérarchies. La couture, elle, est au musée et cette exposition ainsi que le livre qui l’accompagne forme comme son musée idéal, insigne et éphémère, autant de nouveaux moments de mode. Mais surtout, ils sont un hommage à celles et ceux qui la font, et qui la portent.

Clichés/expositions

Trois siècles de mode au musée.

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Clichés/tendances

Klein d’oeil sur l’homme printemps-été 2014


Après le noir c’est le coloris phare de la saison. Je ne parle pas du bleu marine, ma couleur fétiche mais bien de ce bleu presque électrique, intense, saturé, pigmenté qui est une teinte tellement profonde, une unité absolue d’une parfaite sérénité. Le bleu est la couleur préférée des hommes et cet outremer se prête à merveille au camaïeu. Un coloris singulier et omniprésent dans tous les défilés malgré une forte touche d’orange. J’en connais qui vont devoir ranger leur noir dans un placard.

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Clichés/tendances

Un noir, troublant désir


Affirmé, à la lumière des podiums des défilés, le noir demeure la couleur de l’été, qu’il soit froissé, découpé, drapé, fluide, architecturé, minimal ou maximal, il s’impose en total look, purement addictif. Tout de noir vêtu, cette année on doit montrer sa peau en décolleté provoquant , en col en V plongeant , en mailles ajourées, en transparence. Il dévoile le corps et surtout on mélange les matières, un cuir, une soie, une laine souple, un coton, il ne supporte plus la médiocrité. Noir sur noir il prend un air plus lumineux. On se maquille beaucoup, on surcharge le regard, on l’accessoirise d’un chapeau, d’un foulard, de lunettes, d’une manchette qui feront évoluer cette silhouette avec précaution sans pour cela devenir votre bête noire. Et sinon : restez nu.

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Clichés/tendances

So Wax


Je suis de très bonne humeur aujourd’hui. Alors comme j’ai déjà publié deux « Clichés », sur le wax je me suis dit allez jamais deux sans trois ? Alors je m’exécute. Le but n’est pas d’occidentaliser le wax mais de le démocratiser, pour le choix des motifs, le wax offre une infinité de possibilités telles qu’il peut alterner entre formes géométriques de toutes sortes et dessins plus ou moins figuratifs, souvent inspirés par la nature. Quand le wax devient branché, on le trouve par touches sur des accessoires, des bijoux, des sacs, et c’est cela qui me plaît. Les créateurs de mode utilisent de plus en plus le wax pour des modèles destinés à une clientèle occidentale. Malgré des tentatives de production locale, l’Afrique est dépassée par la demande et ne peut lutter face à l’efficacité des producteurs européens, principalement hollandais, qui fournissent désormais tout le continent en tissus. La principale société, Vlisco Group, est basée à Helmond depuis 1846 et distribue quatre marques – Vlisco, Woodin, Uniwax et GTP – qu’on retrouve sur les marchés d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale comme dans les grandes métropoles telles que New-York, Paris et Londres. Alors gardons la wax attitude.
http://www.vlisco.com

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Clichés/tendances

Le culte de la tête


De forme ronde, la tête est un vecteur de transformation et de complétude, à la fois alpha et oméga. La tête symbolise les germes de la vie nouvelle et de la vie immortelle. Ainsi, la naissance d’Athéna hors du crâne de Zeus représente l’âme de la culture grecque émergeant. La Grèce prend la présidence de l’Europe. Enfin et de façon déterminée, elle doit exiger l’accélération du chantier de simplification. Trop de textes inutiles, trop de textes qui se superposent. Trop de pays, dont la France, qui crient vive l’Europe tous les matins et détricotent consciencieusement le marché unique dans la journée. Trois mois de législations utiles. Trois mois de pédagogie sur les idées fondatrices. De quoi redonner à rêver à nos concitoyens et aussi de l’espoir à nos entreprises. La Grèce n’est-elle pas le pays qui a fourni au monde ses plus grands philosophes ?
Vive la Grèce donc, pour que vive l’Europe !

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Clichés/citations

« Demain soir mettez-vous sur votre 31 »


Demain nous sommes le 31 décembre.
Madame, restez une séductrice. C’est plus qu’un état d’esprit, c’est un véritable art de vivre. Il faut savoir que les mecs sont particulièrement friands de femmes souriantes et ayant le sens de l’humour. Qu’ils apprécient les femmes dynamiques et pétillantes. Il va sans dire que la joie de vivre est un atout qu’il ne faut pas hésiter à mettre en avant, tout en prenant soin de ne pas trop en faire. Force est de constater que les mecs aiment l’exclusivité, ressentir qu’ils captent toute votre attention et qu’une certaine complicité s’instaure. Un seul regard suffit à enflammer le cœur d’un homme de façon indélébile tellement son intelligence émotionnelle est aiguisée. Savoir faire preuve d’indépendance est une nécessité qui d’ailleurs ne laisse jamais indifférent. Avoir confiance en soi, se sentir parfaitement désirable. Porter un parfum est un signal de séduction supplémentaire à ne pas négliger. Arranger ses cheveux, faire preuve en toutes circonstances d’un état d’esprit positif. Rester dans son rôle tout en veillant à ne surtout jamais baisser sa garde. Donner l’impression de s’intéresser réellement à la conversation, participer de façon active tout en restant à la surface des choses. Être tactile (juste ce qu’il faut), un léger contact physique, si bref soit-il rapproche et attise le désir. Soyez élégante madame. Quand à moi, demain soir je n’aurai certainement plus rien à me mettre.

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Clichés/tendances

Nash prints it

Nafi et Shade, (la mère et la fille), aiment le wax. Parisiennes, elles sont africaines avant tout et le Wax, c’est leur culture, leur allure, leur inspiration, leur élégance. Nafi dessine un style urbain, facile à porter, féminin et bien coupé. Une première collection de chemises, confectionnées dans des imprimés différents qu’elle trouve au marché de Dantokpa. La diversité est infinie et son choix se porte sur des motifs peu répandus. Vivant à Paris depuis belle lurette, elles montent une entreprise à Cotonou, au Benin et s’engagent à améliorer les conditions de la femme au travail dans leur atelier de confection. Mélanger l’imprimé Wax un peu fou à la stricteté de la chemise, c’est le pari réussi de Nafi et Shade, les deux fondatrices de Nash Prints It. Shade ne se serais jamais lancée dans cette aventure si elle n’avais pas eu cette famille-là, cette mère-là. leur philosophie, ne pas être dans l’ethnique mais rester inspirées par l’Afrique.
« On veut amener les gens à voir le wax comme un imprimé basique, à l’image du liberty. »
http://www.nashprintsit.com

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Clichés/tendances

La barbe est au poil


Le phénomène est incroyable, amusez vous à compter le nombre de barbe dans la rue et vous allez être surpris. Mesdames j’aimerais avoir votre avis!!! Messieurs, remisez donc vos quatre lames ! Et pour parfaire votre maîtrise de la tendance poilue, rejoignez donc le collectif La Barbe, un groupe d’action féministe très présent sur Facebook, qui préconise de porter ostensiblement une barbe parmi les hommes de pouvoir pour dénoncer leur omniprésence dans les rouages des institutions. La parité et la barbe sont plus que jamais d’actualité.

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Photo/Gary Didsbury

Nous nous épanouissons comme la fleur. Animé par des énergies multiples et de l’énergie il va en falloir avant d’affronter la folie du salon Maison & Objets et Paris design week, l’événement international grand public 100% design de la création, de l’architecture d’intérieur, en passant par la gastronomie. Je pense qu’un peu de fraîcheur ne peut que nous faire du bien et que nous allons découvrir une prolifération d’objets créatifs dans une ambiance chaleureuse et fleurie.

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Bon pied bon oeil

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