Bacon en toutes lettres.
Photo/Gilles Dallière/Centre Pompidou
Je suis allé voir « Bacon en toutes lettres » au Centre Pompidou, et j’avoue que je suis resté hébété devant ces œuvres impitoyables. Mis à part la palette des couleurs : des roses, des jaunes, des rouges, des oranges, tous encadrés d’or, Bacon tue la mort sous toutes ses formes. La mort du vieillissement, la mort de la violence, du sexe, de la pisse, du sang, de la pourriture du corps. La mort de l’immanence et de l’illusion du temps, la mort de l’absence, la mort de l’oubli. Soixante œuvres majeures dont douze triptyques se perdent dans un labyrinthe douloureux. Ponctuant le parcours, six salles minimales diffusent des extraits de textes puisés dans la bibliothèque de l’artiste. Mathieu Amalric, Carlo Brandt, André Willis, Dominique Reymond, Hippolyte Girardot, et Valérie Dréville, mettent en résonance les mots choisis de Georges Bataille, T.S. Eliot, Joseph Conrad, Eschyle, Friedrich Nietzsche, et Michel Leiris. Ce que l’art nous dit, à la vue de tous ces corps enchevêtrés, c’est qu’il est souffrance. Je me suis réfugié dans l’entre-deux des portes closes du musée pour digérer.
J’étais visité cette exposition dernièrement, j’étais stupéfait pour la grandeur des toiles ainsi que par la puissance graphique. Certes c’est violent, morbide mais je trouve qu’on peut passer outre et voir que l’homme est à la fois bon et mauvais, de mon point de vue. C’est une très belle exposition.
Bonne journée
Pierre
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Je suis d’accord avec vous la construction des toiles les couleurs la synthèse des œuvres tout ça est très réussi et à voir je ne parle que du propos et il me dérange
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Magnifique texte aux vérités
Profondes!
Bravo gilles!
Bises
P.
Envoyé de mon iPhone
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