Exposé…

Je suis toujours là, avec mes déchirures, à peine masquées par le flou artistique du plastique qui me protège de la poussière ambiante de la réserve Perret. Je pose sur mon étagère au cœur des prestigieuses collections du Mobilier National. J’ai quand même meublé la cour impériale ! Alors regardez moi bien dans les yeux. Mes lignes sont claires, mes proportions parfaites. Parfois injustement taxé de rigidité, j’étonne par la variété des détails que l’on découvre et qui, souvent discrets, contribuent à une harmonie d’ensemble. Mon parti décoratif : le joli ton de l’or où se détachent des ornements sculptés qui forcent l’admiration.