« Aligner la tête, l’oeil et le coeur »
Photo/Gilles Dallière
J’ai joué à cache-cache sous le porche d’une entrée rue de Vaugirard avec l’inattendu, la disposition improvisée des lignes et des volumes en réflexion. Le contraste entre la forme et le noir et blanc traduit une alternance entre dissimulation et mise en évidence qui vous invite à poser un regard plus attentif sur l’image. Les géométries guident l’œil à la découverte d’un espace qui semble irréel. Mais la géométrie ne suffit pas. Il faut saisir l’instant, choisir la perspective, cadrer et faire parler les lignes qui semblent vouloir témoigner d’une sorte de sérénité absolue, nostalgique et solitaire. Comme l’a dit Cartier-Bresson, il faut réussir « à aligner la tête, l’œil et le cœur ».