Jungle fever…

Le jardin des Biehn, jungle, Fès, Maroc, gildalliere, 2020
Photo/Gilles Dallière/Le jardin des Biehn/Fès/Maroc

Noyé dans la jungle du jardin des Biehn, je suis à la recherche d’une lumière magicienne, une lumière énigmatique, toujours changeante, où les ombres denses sont chargées de mystère. Une lecture en noir et blanc, où le noir n’est pas noir. Un effet, une certaine mélancolie, un clair-obscur vert pour dégager l’expression abstraite des apparences concrètes du visible et magnifier la lumière naturelle.

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Jungle fever…

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la coursive…

Coursive, palais El Mokri, Fès, Maroc, gildalliere, 2020
Photo/Gilles Dallière/Palais El Mokri/Fés/Maroc

Des légions de niches en ogive s’élèvent et commencent à déborder sur un jour qui n’en finit plus. Dans ce dessous obscur et confus en milliers d’alvéoles qui surplombent la cour du palais, le vent crie. L’azur éclatant s’effondre sur un toit vernissé pour laisser entrer le paysage et la lumière soutient tout ce qui fut multicolore.

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la coursive…

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Le reflet d’un autre monde…

Lumière, réflexion sur le sol du palais El Mokri, Fès, Maroc, 2020
Photo/Gilles Dallière/Palais El Mokri/Fès/Maroc

En dessous des hautes et frêles graminées qui poussent sur les toits de tuiles vertes qui couvrent les pièces enchantées du palais El Mokri, il y a la cuisante chaleur de midi et sa lumière trop blanche. Dans le salon carrelé dont les fenêtres rouges, ouvrent sur la cour d’honneur, je fige, le regard sévère, le tracé d’un sol en noir et blanc. Le reflet d’un autre monde.

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Le reflet d’un autre monde…

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L’ombre portée…

Ombre portée, Riad Fès, Fès, Médina, Maroc, gildalliere, 2020
Photo/Gilles Dallière/Riad Fès/Fès Médina/Maroc

Le soleil vient. Il me sauve et me désespère.
Suis-je à la hauteur du geste qui s’impose ?
Puis-je atteindre à la pureté qu’il mérite ?
En face de moi il y a le vide qui se fige au point de n’être que cette trace sur le mur de tadelakt écaillé. Je vois bien qu’il n’a pas pris de vacances. Il balance l’ombre portée d’une suspension stylisée et l’image devient bonheur. Le néant séjourne à sa limite, il apparaît, et toute la puissance de l’ombre s’exprime.

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L’ombre portée…

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La circassienne…

La Circassienne, jardin des Biehn, Fès, Maroc, gildalliere, 2020
Photo/Gilles Dallière/Le jardin des Biehn/La circassienne/Fès/Médina/Maroc

Le claustra projette son ombre dans l’espace et l’aube est immobile. Devant moi, les mille et une vies de Gali Hagondokoff, Comtesse du Luart ont inspiré cette chambre : la circassienne. Elle me parle à travers le moucharabieh et je respire l’air qui entoure son âme. Sur le rocking-chair de rotin, elle m’habite en son absence et je ne suis que ce qu’elle sent. Vous êtes si transparente Madame que l’invisible m’attire.

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La circassienne…

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Le jardin secret…

Le jardin privé des Biehn, gildalliere, Fès, Maroc, 2020
Photo/Gilles Dallière/Fès/Maroc/Le jardin des Biehn

Un rêve est bref comme le parfum d’une fleur d’oranger. Dans ce jardin secret, je retiens l’haleine du vent. Sur le ciel, la nuit glisse à ma rencontre et le temps se dissout comme du sel. La porte peinte de mille couleurs se referme sur ses secrets. La lumière bleutée irise le galbe généreux des poteries des femmes. Chekoua, khabia, guembour, abouqal, tendent leurs traits de plume vers le Rif. Une fleur blêmit, l’argile se rendort et rêve de ses nuances ocre.

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Le jardin secret…

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l’Impérial…

Riad Fes, Relay&Châteaux, gildalliere, Maroc, 2020
Photo/Gilles Dallière/Riad Fès/Relais&Châteaux/Fès Médina/Maroc

Au Riad Fès, les bandeaux de plâtre sont sculptés par une imagination qui semble ne s’épuiser jamais. Les plafonds d’où descendent des stalactites de pierres traversées de cent poutrelles menues, sont jonchés de mille fleurs. Les balcons, merveilleux parterres aériens qui ne connaissent pas de saison, encadrent l’or d’une suspension surdimensionnée, placée là-haut tout exprès pour distraire mes rêveries.

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l’Impérial…

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Sept heures du mat’ …

Claustras des sultanes, jardin des Biehn, Fès, Maroc, 2020
Photo/Gilles Dallière/Le jardin des Biehn/Les sultanes/Fès/Maroc

Sept heures du mat’. Les claustras sont en attente de capturer l’âme du voyageur que je suis. Un ciel de tous les possibles m’enveloppe d’un gris bleuté. Le pépiement des oiseaux me plonge dans un état de bien-être. Je cadre l’espace qui m’appartient. Je déborde sur le balcon d’à côté, le temps d’un instant pour être moi-même. C’est un jardin aux mille facettes, d’un charme fascinant, envoûtant, qui, finalement, fait de moi un esclave consentant.

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Sept heures du mat’ …

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Étoiles et arabesques…

Le jardin des Biehn, la cour, Fès, Maroc, 2020
Photo/Gilles Dallière/Le jardin des Biehn/Fès/Maroc

Ici, la grâce, la fantaisie, le hasard semblent avoir été les seuls architectes de ce lieu. C’est un dédale, une suite tout à fait désordonnée d’escaliers et de jardins autour desquels s’ouvrent des chambres d’un luxe céleste. Les hautes portes montent jusqu’aux terrasses toutes peintes de fleurs, d’étoiles et d’arabesques. Les couleurs des mosaïques semblent briller sous de l’eau qui ruisselle autour des pamplemoussiers et des orangers. Le jardin des Biehn est conscient de son élégance que caressent amoureusement des jeux de lumière.

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Étoiles et arabesques…

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Le silence luxueux de l’amphithéâtre.

l’hôtel de la Bûcherie, la compagnie des Philanthropes, oeuvre de Melik Ohanian, Paris, gildalliere, 2018
Photo/Gilles Dallière/Hôtel de la Bûcherie/Paris

Tout est confus dans l’amphithéâtre de l’hôtel de la Bûcherie, dénoyauté de ses bruits et de ses applaudissements. Le pendule de Melik Ohanian réinvente l’espace. S’ajoute à la lumière, le silence luxueux d’une architecture magistrale. Le reflet percé dans l’étage supérieur, bordé d’une balustrade de fer forgé, permet la communication verticale, et au faîte de cette verticalité, l’œuvre surdimensionnée diffuse une image irréelle.

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Le silence luxueux de l’amphithéâtre.

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