La favorite…
Photo/Gilles Dallière/La favorite:Jardin des Biehn/Fès/Maroc
Au-delà du goût paroxystique de la symétrie, le moucharabieh se colore selon les heures de toute la palette verte que des caresses de lumière peuvent dispenser au gré des transparences du ciel. Je reste confiné derrière l’encadrement rigoureux de ma chambre : « la Favorite ». Dans cette mise en espace, je vois sans être vu, dominant le jardin entre deux cultures, deux histoires, deux langues, deux couleurs de peau, ni blanc ni noir, je passe mon temps à m’inventer des racines, des attaches, et me les fabriquer.