À chaque apparition, elle donne tout, et c’est beaucoup. Beaucoup de boutons, beaucoup de pétales, des tons à faire pâlir les tomates, une présence qui fait passer les roses les plus nobles pour de petites choses chétives collet monté. #fleurs#pivoine#naturemortephotography@gillesdalliere
À travers cette clarté sonore je vois ce jeune homme, nu, debout, drapé dans sa toge. Dans cette lumière d’or que la verrière diffuse en grands rayons plongeants, il prend la pose, se cambre, avoue qu’il n’a rien à cacher. Il n’est coupable de rien. Voilà l’incroyable puissance de ce jeune homme. Et surtout il n’a pas peur, il ne craint personne, non parce qu’il serait d’une force si grande, mais parce qu’il ne pense pas le mal, il ne croit pas au mal, il annule le mal. Il s’appelle Narcisse. #narcisse#sculpture#marbre#pauldubois#1867#museedorsay#leicaedc#leicamonochrom#leicacamerafrance#blackandwhitephotography@gillesdalliere@museeorsay
Il s’appelle Mercure. Il a de tout petits yeux sous des paupières à demi fermées. Il est soigneusement rasé et l’on voit une cicatrice sur le bord de sa lèvre supérieure. Ses dents sont parfaites et la raison principale de ce sourire généreux qui n’a rien à cacher n’est peut-être que cela. Sa peau est pâle, ce qui fait de son visage un grand visage d’enfant. Sa jeunesse vient de ce regard presque toujours fermé, de ses yeux myopes qui cherchent, comme si le monde était une nuit à inventer le caducée. #sculpture#museeorsay#mercure#jeanantoineidrac#marbre#leicaedc#leicacamerafrance#blackandwhitephotography@gillesdalliere@museeorsay
Entre 1874 et 1884, à 18 ans, le peintre américain John Singer Sargent s’immisce dans la haute société parisienne. Avec un sens du mystère et de la sensualité, il saisit avec virtuosité son intimité et ses secrets, comme le montre l’exposition “Éblouir Paris”, au musée d’Orsay, avec plus de 90 œuvres, dont certaines inédites. #exposition#peinture#art#portraits#johnsingersargent@museeorsay
La brume matinale répond à la fenêtre de l’Adour. Le regard est arrêté par le reflet des feuillages qui virent au brun. Un sentiment d’épuisement gagne comme si, au-delà, il n’y avait rien. Pourtant, ces arbres me regardent. Que suis-je pour eux ? Une de leurs feuilles agitées par le vent. #paysagedefrance#adour#couleur#réflexion#landscapephotography@gillesdalliere
Le musée du Luxembourg présente les peintures sur papier de Pierre Soulages. « C’est avec les brous de noix de 1947 que j’ai pu me rassembler et obéir à une sorte d’impératif intérieur. » C’est sur cette déclaration que s’ouvre l’exposition « Soulages, une autre lumière. Peintures sur papier ». 130 œuvres dont une trentaine inédites. #soulages#peinturesurpapier#broudenoix#muséeduluxembourg@museeduluxembourg