Sur l’eau grise, je vois le ciel pâlir, les arbres de la rive ont un aspect étrange et livide et pas une feuille ne bouge. Sur la barque les rameurs sont baignés de sueur. Des bancs de sable étincellent dans l’air trop chaud. La brume s’éclaircit sur la grande plaine sablonneuse d’un brillant voile blanc. Sur le fleuve, pas une ride, seule règne cette paix qu’apporte la mort. #incredibleindia#ganga#landscapephotography#blackandwhitephotography@gillesdalliere
Ablutions au bord du Gange, Varanasi, Inde, gildalliere, 2008
En automne l’eau s’éclaircit, le fleuve s’amenuise, le sable se voit au fond, mais la pâleur des fastes épuisés ne le trouble guère. Sa richesse ne fait pas tapage, sa pauvreté ne le ternit pas, les deux l’embellissent. Il est comme une bayadère qui danse en faisant tinter ses ornements et parfois de lassitude demeure muet, le regard indolent, un soupçon de sourire au coin des lèvres. #incredibleindia#ganga#ablutions#gaths#streetphotography_bw@gillesdalliere
Ne me demandez pas où est la délivrance, qu’en sais-je. Je ne suis point ascète ni maître penseur. Je suis photographe demeurant tout près de la terre, à l’embarcadère de cette rive, face au flux et au reflux de la vie qui éternellement charrie ombres, lumières, mal, bien, entraînant tout ce sans-nom qui part à la dérive. #incredibleindia#ganga#landscapephotography#leicaedc#leicamonochrom#blackandwhitephotography@gillesdalliere
Non ce n’est pas de la photographie ! grâce au soutien de la galerie Templon, carte blanche pour le peintre Bilal Hamdad dont les œuvres dialoguent avec la collection permanente du Petit Palais. 21 toiles qui mettent en lumière son « Paname » et l’histoire de l’art. Une peinture qui explore les paradoxes de notre époque et rend visible l’invisible.#petitpalais#carteblanche#peinture#exposition#paname@petitpalais_musee@bilalhamdad