Au seuil des favelas, le Pelourinho refleurit devant les chars dont l’ardeur se débride. Leur défilé branché, passagé, se déride en un blason charnel que l’alcool renchérit. L’amour vénal proscrit les aveux déclarés. Voyage métissé, fantasque scénario, le Carnaval bigarré redécouvre Salvador de Bahia. #carnaval#fête#samba#défilé#salvadordebahia#streetphotography#blackandwhitephotography@gillesdalliere
À Salvador de Bahia, la saudade est la douce douleur qui donne du sens au temps vide entre le départ et le retour vers des lieux qui ont disparu du regard. Comme le dit Gaetano Veloso : « L’amour mort est le moteur de la saudade ». Le jeu de l’amour, de l’absence et de la vie qui renaît. #brésil#salvadordebahia#architecturephotography#blackandwhitephotography@gillesdalliere
La ville d’Uzès, a été un important centre commercial à partir du XIIIe siècle, qui s’est développée autour de la place aux Herbes, avec ses foires et ses marchés. Les maisons de ville et les hôtels particuliers avec leurs remarquables façades datent des XVIIe et XVIIIe siècles. Aujourd’hui, le duché et son patrimoine architectural possède une histoire et une variété de bâtiments très diversifiés. #uzès#architecture#placeauxherbes#patrimoine#architecturephotography@gillesdalliere
Comment vivre à Uzès sans jalousies ? C’est intéressant de voir, grâce à leurs lames orientables, qu’elles jouent un rôle à la fois esthétique et fonctionnel dans l’architecture du duché. On ne pénètre plus dans les intérieurs, on ne participe pas aux conversations futiles, aux divertissements privés, aux désillusions. Elles contrôlent tout : la lumière tout en préservant l’intimité. Un atout indispensable quand on souhaite faire entrer l’extérieur sans être vu. #volets#jalousie#persiennes#ocrejaune#façade#architecturephotography@gillesdalliere
Sur fond de pierre ocre jaune et terre de sienne, Uzès est un véritable bijou du patrimoine français. Dans les ruelles, les couleurs jouent un rôle essentiel. Ici une terre de bohême défraîchie s’accorde à l’argile verte et au vert de Vérone. Plus loin les volets en bois, affichent des teintes d’argile des marais, de Guatemala et de céladon en contraste avec de la sienne brûlée ou de la terre de Roussillon. Un véritable tableau vivant qui enchante tous ceux qui s’y aventurent. #uzès#couleursdusud#matieres#volets#architecturephotography@gillesdalliere
Uzès possède en son centre, le seul château qui ait l’honneur de porter le nom de Duché. Centre du « castrum » gallo-romain, puis forteresse seigneuriale au XIe siècle, le Duché traduit l’ascension historique de la maison d’Uzès. La partie la plus ancienne est la Vicomté, bâtiment et tour, ainsi que la tour Bermonde. Le couronnement de celle-ci a été démoli à la Révolution et reconstruit au XIXe siècle. La partie centrale correspond à l’époque où le vicomte de Crussol d’Uzès obtint de Charles IX les titres de duc et pair de France. La façade Renaissance présente un des premiers exemples de superposition classique des trois ordres d’architecture : dorique, ionique et corinthien. La chapelle du XVe siècle avec ses tuiles vernissées aux armes des ducs a été plusieurs fois restaurée. La devise de la maison d’Uzès se lit au-dessus d’une porte, au pied du bel escalier d’honneur : Ferro non auro « Par le fer, non par l’or » proclamant un idéal de bravoure. En 1957, la marquise de Crussol achète à son neveu Emmanuel Jacques de Crussol, 15e duc d’Uzès, le château qu’il n’avait pas les moyens d’entretenir. Aujourd’hui, c’est le petit-fils de la marquise, Jacques de Crussol, 17e duc d’Uzès, qui y séjourne et veille à son entretien. #uzès#duché#château#architecturephotography#history#blackandwhitephotography@gillesdalliere@villeduzes