Vous aimez les nuages ?

C’est le 11 août, la lumière tombe d’un seul flux terrible, et partout, on voit une nature dénaturée par l’été, un grand herbier hirsute, jaune et blond crépite et attend le feu du soleil couchant. Autour de l’aire de battage, je regarde ce paysage désolé, et j’en accepte la beauté cadavérique. La mort n’est pas sans majesté, elle a unifié toutes les ombres dans un seul souffle.