Tout en majesté…

Ouvert entre cour et jardins, le péristyle du Grand Trianon pèse sur une terre figée d’histoire, et cette rigidité saisie à la lumière du roi soleil, transforme les marbres roses et blancs en pierres transparentes jusqu’au plus profond de ses profondeurs enflammées. Les colonnades retrouvent leur souffle, comme un râle minéral implore le courant d’une existence pétrifiée par l’ombre de Jules Hardouin-Mansart. La transparence attise la poussière du gravier sablonneux des allées à la française et l’ombre desséchée de quelques graminées argentées projette d’ores et déjà les rigueurs de l’hiver.