Du passage à la comédie…

C’est un couloir végétal, une armature de treillage qui conduit de Trianon au petit théâtre de la reine à l’abri du soleil. Cette petite salle parée de soie, de velours bleus et de sculptures dorées, est pour Marie-Antoinette un lieu secret. Elle vient y jouer la comédie au sein d’une troupe réduite à son entourage intime. Couchée dans sa beauté, dégageant une épaule d’un rêve tissé de ses cheveux, elle sera ce soir l’héroïne du « Devin du Village » de Jean -Jacques Rousseau. Qui a franchi le mur du rêve ?
Les mots lui viennent comme l’eau à la bouche, sourire aux lèvres, énigme au cœur, et tant de nudité au visage.