Les herbes folles…
Photo/Gilles Dallière
J’ai cherché la lumière de l’ombre de chaque brin d’herbe folle accroché à la serre. Le soleil s’appuie sur le vitrail cintré. La poussière soulevée par les verres cassés retombe dans la rumeur assoupie du jour. C’est l’heure chaude où l’herbier sauvage s’accroche, se tord, s’effiloche, s’offre un peu de repos, repart droit au ciel, se précipite, s’allonge, étale ses végétations entre les minces colonnettes de fer, dans toute la solitude du monde.