L’écorce du paysage…
Photo/Gilles Dallière/Haut de provence
C’est un extérieur intérieur, un dedans du dehors. On en admire les arbres, plus où moins serrés, la diversité des essences, la lumière résiduelle. On y entre. Il y a des bruits, des froissements, des craquements, dont l’origine se décèle mal. Il y a des surprises, des oublis, de la peur, du ravissement. Il y a la grisaille qui s’insinue entre le noir des troncs rugueux des chênes-lièges. Elle accroche ses voiles laiteux à l’écorce du paysage.