Le bon goût.
Photo/Gilles Dallière/Home sweet home/Paris
Au fil des images, je tourne autour de ce mur protecteur, gris orage. Sur fond d’échafaudages du périphérique de la ville de Paris, le « Bi », luxueux, se laque de noir. Je vous parle ici de tout et de rien, jamais je ne m’appesantis, Je feins la futilité quand pointe la gravité. Je m’indigne et je m’amuse dans une même phrase. Mais qu’est-ce que le bon goût ?
Pour Diana Vreeland : « la vulgarité est un ingrédient indispensable dans la vie, dès lors qu’elle va de pair avec une forme de vitalité. Un petit peu de mauvais goût, c’est comme une pincée de paprika. On a tous besoin d’une pincée de mauvais goût, c’est chaleureux, c’est sain, c’est charnel. Je pense qu’on devrait même y avoir recours plus souvent. L’absence de goût, voilà ce que je ne tolère pas. »
Il faut que j’achète du paprika.