Passage à la couleur…

Mais qui peut bien habiter cette maison ? Ce passage est le lieu idéal pour cacher un mystère ou se cacher dans le mystère de sa propre existence. Aucune ingérence, aucun contact, ni optique ni physique, et puis finalement, au bout du couloir, je respire l’air d’un monde que je ne me rappelais pas aussi coloré, aussi vivant, aussi riche. Et là, dans ce chaos sensé, il ne me reste plus qu’à fredonner. Je fredonne des tierces soutenables et évasives avec le vent, le bourdonnement des abeilles et les percussions des feuilles froissées.