La lumière de l’ombre…

Dieu n’est connaissable que quand nous abandonnons toute volonté de se l’approprier par une image, quand nous acceptons d’être son image, d’être sa représentation, quand nous devenons son vase et qu’il le remplit des larmes du temps. L’encens parfumé emplit le monastère, comme une louange adressée à Dieu. La combustion d’encens est signe de culte et d’expiation. Et l’agréable sentiment créé par l’odeur dans tout l’espace du temple, signifie le remplissage de nos cœurs par la joie divine. On ne sent pas une odeur, on n’analyse pas une odeur, on est emporté par elle, on est porté par elle, on devient soi-même une chose sans corps, un désir sans poids, une disparition bénie.