La beauté enceinte…
Photo/Gilles Dallière/Fès/Médina
Égaré dans la ville, je me balance au bord du vide où je me vois immobile jusqu’à imaginer que les murs se rapprochent curieusement pour mieux se confiner. La rue en pente a poussé le ciel. Les façades, roses brique et pierre ocre s’agrippent aux étais qui égrènent l’ombre de leurs lignes géométriques. Les rues et les ruelles, de leur beauté enceinte, ruissellent vers les portes et les places emportées par les plis des créneaux couronnés qui confinent l’impériale cité.