Tanger.
Photo/Gilles Dallière/La médina de Tanger
Sous l’effet d’un vent sec, nous sommes partis à Tanger. Tu aimais les couleurs réactives de la médina qui lentement se fanent au soleil couchant. Ce paysage élargi jusqu’à l’horizon t’a bousculé. Tu t’es accroché au génie architectural de la maison d’Yves Taralon, suspendue dedans-dehors dans les volutes du café Hafa. Tu t’es abandonné chez Geneviève Beaufre dans les délices de la villa Victoria et j’ai eu du mal à vous séparer. Tu as emporté les bleus d’Asilah dans ton cœur. Nous voulions durer. Avoir du temps pour nous. Ce fut un grand moment d’émotion mutuelle, une prière ardente, une ivresse vitale.
Ce qui nous fut offert était-il alors si précieux ?
Superbe texte profond et empreint d une
Si jolie poésie
Merci GILLES
P.
Envoyé de mon iPhone
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Lumineux!
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