L’entre-deux.
Photo/Gilles Dallière/Église Notre-Dame-des-Grâces/Nice
Je suis allé dans le jardin de Dieu, mon Leica dans la main droite, mon pied photo dans la main gauche. J’ai déjà beaucoup usé mes yeux sur cet ordre. Je m’y suis posé avec mes manières d’ombre. J’ai cadré l’entre-deux pour m’en barbouiller les yeux et l’esprit, désaturé l’ocre jaune, un peu pour faire tomber l’or fin. Sans regret. Il faut que tout soit comme dans la vie : mélangé. Mêlé de sable, de soleil et de pluie, de jours et de nuits, de présence et d’absence.