Nature morte.
Photo/Gilles Dallière/Nature morte/Home sweet home/Paris
Il y a des heures d’été, des silences, des soupirs, des natures mortes qui tanguent en désordre, chavirent, et aiment la dérive des compositions imparfaites. Il y a des céramiques blanches imperturbées de regard croisé, posées sur l’horizontalité. Il y a le trait noir, et le rouille, corrosion du dessin. Il y a une conversation qui prend du plaisir, profite du moment, mesure le résultat. Il y a du désaturé, il y a du vide, la maison vide son vide, mon cœur se vide aussi. Impossible de sortir du tableau, et c’est tant mieux comme ça.
Beau P
Envoyé de mon iPhone
>
J’aimeAimé par 1 personne