L’ocre de tes murs
Photo/Gilles Dallière
À “Nicaea”, sur un ciel essoré, le noir et blanc de mes envies s’incline devant l’épure de ta lumière. Entre les murs, de quoi nourrir mon appétit de couleurs vives, elle tranche comme une lame la beauté de tes aplats. Je saute dans le vide de ta venelle et mon ombre se déshabille dans l’ocre de tes murs. Dans ce crépuscule en couleur annoncé, l’empâtement des jaunes pose au soleil couchant tandis que l’ocre rouge frotte le gris bleuté des marches de l’escalier. Au creux des murs maçonnés un glacis vert pousse l’argile vers sa puissance maximale.