La déshérence…

La présence de l’église d’Alicudi est mise en relief par son austère nudité. Presque aucune vie animale ou humaine ne venant troubler la léthargie de ce territoire sacré. Point d’oiseaux, point de mouvements champêtres, point de hennissement de chevaux, point de villages. Au plan sonore, comme au plan visuel, les indices de vie sont rares, tel un petit nombre de masures qui annonce quelque activité. Encore ces bâtisses ont-elles l’air abandonné : les fenêtres et les portes en sont fermées ; il n’en sort ni fumée, ni bruit, ni habitants.