Jeu de scène…
Photo/Gilles Dallière/Palais de Tokyo/Paris
La bâche d’Ulla Von Brandenburg est théâtrale, comme une courtisane parée quand elle s’offre aux regards par delà les projections des rayons du soleil. Elle dessine les formes d’histoires imaginaires. Celles, harmonieuses des voiles gonflées par la vie, celles, plus escarpées et dures du cap et de l’écueil. L’homme est à nu devant les couleurs du pampre de l’écume et des éclaires d’une sonorité répétitive. La toile se noie dans l’outre-mer d’une installation percée à vif, plissée à mi-hauteur du bleu d’un ciel changeant.