Mise en scène…
Photo/Gilles Dallière/Paris
Il s’agit d’un long couloir, garni de nombreuses portes. La lumière qui règne est une lumière indirecte. Les murs sont blancs. Ils reflètent la lumière qu’ils reçoivent. Dans le vide du couloir, quelque chose luit faiblement, s’évanouissant comme le souffle d’une étoile qui s’éteint. Tout est radieux et d’une légèreté silencieuse. Il n’est pour l’instant nul être. J’ai juste planté le décor. Les acteurs, dont je pense qu’ils seront au nombre de trois, plus un petit chien, n’ont pas encore fait leur entrée. Le couloir est désert, vide de tout meuble. Rien n’est accroché aux murs. Nulle ombre n’existe sauf celle du balcon projetée sur les rideaux immaculés.
C’est superbe. Pour moi de la dentelle murale
J’aimeJ’aime