L’épure
Photo/Gilles Dallière/Musée Picasso/Paris
Je définis ma relation à la photographie comme relevant d’une expérience : expérience de la marche, expérience de l’espace. Le cadrage crée l’espace. Il crée l’espace nécessaire pour révéler la fragilité et la richesse de la surface sensible : la main courante. La lumière s’y accroche, s’y faufile, s’y glisse, traverse où se heurte à la surface de l’architecture. Une recherche de l’épure et de la composition. Un monochrome noir qui révèle une observation attentive d’un intérieur urbain. J’ai fait surgir le blanc, c’est à dire la lumière.