Une passerelle sur le temps
Photo/Gilles Dallière/Parc Impérial/Nice
La passerelle se met en scène. Elle devient actrice et spectatrice. Elle s’exhibe désormais dans toute sa théâtralité. D’un bout à l’autre, elle touche enfin au réel. Elle s’ouvre à la lumière, à l’immensité lumineuse du monde. Elle tend ses balustres durcis comme des membres vers le dehors, sur ce ciel d’azur que l’on peut tout à la fois concevoir comme la jouissance infinie à laquelle elle aspire par la clarté cruelle de son blanc immaculé.