O país de Abril
Photo/Gilles Dallière
Au Panthéon des gens célèbres, dans l’enceinte immaculée de Santa Engracia, j’ai vu luire la pleine lune alors que le soleil brillait encore et dans un coquillage, trouvé sur sa sépulture, j’ai entendu la voix du Fado qui défaille. J’ai ouvert les yeux au jour pour écouter la plainte d’Amalia Rodrigues s’élever dans la poussière du ciel. J’ai cueilli une rose, j’ai mangé le pain avec l’eau et le miel et par l’ouverture de la fenêtre j’ai baisé tous les vents.
“Meu amor, por ti cantei e tu me deste, um chão tão puro, algarves de ternura, por ti cantei à beira-povo, à beira-terra e achei, achando-te, o país de Abril.”