Tendresse…

Sur les lourdes colonnes de lave qui me font face, ne reste de visible que votre couple tranquillement enlacé, étrangement réconfortant dans son immobilité. Autour de vous, l’ombre du bateau à moteur sur la mer transparente, le miroitement des vagues dans le creux de la falaise, mon ombre sur un sentier, mon ombre contre une colonne, contre la façade d’une maison en ruine, en surimpression d’une fresque ou d’un visage de pierre. Vous, vous êtes là, dans le souffle du vent qui vous caresse et vous êtes beaux.