Paradis perdu…
Photo/Gilles Dallière/Cythère
Après la crise, il est de bon ton de donner une dimension révolutionnaire à tout mouvement impliquant une partie de la jeunesse et bizarrement des trentenaires. Cet après-midi, tout est devenu si dément au milieu de cette manifestation, qu’il n’était pas bien difficile de se demander : dans quel monde vit-on ?
On est passé du bleu-blanc-rouge au noir, et il n’en faut pas plus à des adolescents ivres d’irrévérence pour se parer avec ostentation des défauts que leur prête l’autorité. Tu traînes ton ennui, petit nuage, et moi, cloué au sol par un gaz lacrymogène, je t’enferme dans une image loin des orages.